Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a condamné fermement les actes de violence et de vandalisme enregistrés, ce mardi 28 janvier 2025, dans certaines ambassades et établissements privés basés dans la ville-province de Kinshasa, en marge d’une marche de protestation contre l’agression rwandaise en RDC.
D’emblée, le ministre Muyaya a salué, à travers les ondes de la RTNC, « la mobilisation spontanée et légitime » de la population à travers la capitale pour manifester leur soutien aux FARDC et aux populations affectées à Goma. Mais, il a également averti les Congolais sur l’infiltration de l’ennemi pendant ces manifestations.
« Nous sommes infiltrés et nous avons des ennemis à l’intérieur » , a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais qui appelle la population à dénoncer tour celui qui pousse au pillage et au vandalisme. « Ill faut le dénoncer » , a recommandé Patrick Muyaya.
A l’instar de son précédent discours, Patrick Muyaya insiste sur la protection de l’intégrité territoriale de la RDC et croit en la force de la population congolaise. « (…) Vingt-six provinces égalent une, 145 territoires également un (…) même un centimètre carré, on ne lâchera pas. Aucune arme n’est puissante que la population congolaise unie » , a martelé le ministre de la Communication.
Signalons qu’une forte mobilisation de la population a été constatée à Kinshasa ce mardi. Des nombreux manifestants sont descendus dans les rues pour exprimer leur colère contre l’escalade des violences à Goma (Nord-Kivu) provoquée par l’intrusion de l’armée rwandaise avec leurs supplétifs du M23.
Des manifestants ont brûlé des pneus sur plusieurs artères dans les parties centre et Est de Kinshasa. Au centre ville de la capitale, quelques ambassades ont été la cible des attaques notamment celles du Rwanda, de l’Ouganda, de la France, des USA et de la Belgique. Face à ces dérapages, plusieurs éléments de la Police nationale congolaise ont été déployés sur terrain pour calmer les manifestants et prévenir d’autres actes de vandalisme et de pillage.
Enock NSEKA