Au 18ème conseil des ministres du 18.10.2024, le président Félix Tshisekedi avait fait une importante communication sur les engagements internationaux de la RDC en matière des droits humains.
Le chef de l’Etat congolais est revenu sur l’élection de la RDC au conseil des droits de l’homme des Nations unies pour l’exercice 2025-2027, le 9 octobre dernier à une large majorité.
Depuis qu’il est au pouvoir, le 5ème Président congolais ne rate aucune occasion pour promouvoir l’amélioration de la gouvernance des droits de l’homme pour un Etat libre, démocratique et uni.
Dans ce même ordre d’idées et pour faire mentir les spécialistes en mensonges, intox et infox, le président congolais avait parlé des avancées considérables accomplies sous son leadership sur les droits humains, à savoir :-la loi sur la protection et réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (loi n° 22/065 du 26.12.2022) qui est à l’origine de la création du Fonarev( Fonds de réparation des victimes de violences sexuelles et violences liées aux conflits) et de la justice transitionnelle qui en découle de par la création aussi de CIA-VAR (Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes) placée sous l’autorité directe du chef de l’Etat.
Sans oublier toutes les lois qui protègent et qui font la promotion des droits des peuples autochtones pygmées de la RDC afin de faciliter leur intégration dans la communauté nationale et internationale et d’assurer ainsi l’égalité des chances envers ce peuple longtemps marginalisé et la loi organique portant protection et promotion des droits des personnes vivant avec handicap, la loi sur la protection et la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en RDC .
Pour cristalliser cette donne et pour justifier ce choix de la RDC dans le Conseil des droits de l’homme qui prendra effet dès le 1er janvier 2025 jusqu’ en 2027, le président Félix Tshisekedi a fait convoquer par le biais de son directeur de cabinet, tous les ministres sectoriels sur la situation des droits de l’homme pour préparer un rapport circonstancié, et pour détailler les actions urgentes à mettre en place pour répondre efficacement aux critiques dont la RDC fait l’objet. Ainsi ce lundi, 28.10.2024 tous les acteurs étatiques concernés par les droits humains étaient autour d’ Antony Nkinzo, le chef de cabinet du président Tshisekedi pour trouver une réponse appropriée à la hauteur des engagements de la RDC sur la promotion et le respect des droits humains. La primeur des résolutions et recommandations est réservée au président congolais, mais le ministre Muyaya, porte-parole du gouvernement fera un bref compte-rendu de cette réunion tenue dans la salle du 24 janvier au Palais de la Nation.
Guillaume Modimola Myande, coordonnateur/rédacteur cellcom