Quelques semaines après le grave incendie à Lubefu (Sankuru) qui a emporté près de 939 maisons dans sept villages, fin juin dernier, les sinistrés vivent toujours dans des conditions plus que précaires. En dehors des maisons d’habitations, des écoles et des centres de santé n’ont pas été épargnés par cet incendie.
La situation devient chaque jour un peu alarmante à Lubefu pour les victimes des maisons ravagées par une forte flamme le mois passé. Dérangé de voir ces sinistrés continuer à vivre sans abris, le député Hippolyte Djongambo Ndjadi a tiré la sonnette d’alarme.
Cet élu de Lubefu appelle le gouvernement à apporter une assistance urgence à ces victimes qui sont des centaines à se retrouver sans domicile du jour au lendemain et qui voient leurs conditions de vie se détériorer chaque jour.
Hippolyte Djongambo donne un bilan catastrophique du recensement des maisons touchées dans différents villages du secteur de Ndjovu, Ngandu Wuma et Basonge. Il s’agit, a-t-il fait savoir, 115 maisons au village Osenge, 223 maisons au village Lombu, les deux se trouvent dans le groupement Benankoy. Au groupement Minga-Sango, 152 maisons décimées à la mission protestante de Minga, 96 maisons au village Asekokalo. Et d’ajouter : 117 maisons au village Djalo Kutu, au groupement d’Okoto Sale, 36 maisons à la mission catholique de Lubefu, groupement Pembe, enfin 200 maisons au village Mkadi.
Joseph E. Nseka