Seulement quelques jours après l’investiture du président de la République, Félix Tshisekedi par la Cour constitutionnelle, le débat est lancé sur la nomination du prochain Premier-ministre de la République démocratique du Congo. C’est un secret de polichinelle que le nouveau chef de l’exécutif national sera issu de l’Union sacrée pour la nation qui a le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale. Même si la Cour constitutionnelle n’a pas rendu ses derniers arrêts sur les contentieux électoraux, l’ordre ne risque malheureusement pas d’être inversé.
Comment doit-il être le prochain Premier-ministre ? Un homme prêt à porter le poids du second mandat pour lequel le peuple est devenu beaucoup plus exigeant à l’égard du président de la République et de son gouvernement. Nous ne voulons plus d’excuses, chuchotent plusieurs citoyens qui sont forts convaincus d’un changement positif du pays avec le nouveau quinquennat de Fatshi Béton.
Embarras?
Avec toutes les grandes figures autour du président Tshisekedi, il est certain que le Premier citoyen peut être dans l’embarras de choix. Malgré qu’il est avant tout redevable vis-à-vis peuple (par qui il a obtenu le pouvoir), mais il n’est pas du tout facile de désigner un tel au détriment de tel l’autre. Mais, ce qui est certain, il n’y aura qu’une seule personne qui sera désignée finalement pour occuper ce grand poste. Cette dernière devra incarner totalement la vision du chef de l’Etat qui s’est fixé des grands objectifs notamment de créer beaucoup plus d’emplois pour les jeunes; maîtriser l’inflation et accroître le pouvoir d’achat des ménages; sécuriser le peuple et ses biens ainsi que l’ensemble du territoire national, diversifier l’économie nationale et limiter les importations des produits et biens de première nécessité, relancer le secteur agricole etc.
Joseph E. NSEKA
