La tuberculose est une maladie qui infecte les poumons (organes respiratoires) ou d’autres tissus ou parties du corps. Causée par le bacille de Koch, cette maladie se transmet par la voie aérienne notamment par des gouttelettes de la salive. Elle est donc l’une des principales causes de mortalité à travers le monde. Sa prise en charge consiste en la prise des antibiotiques telles que isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et éthambutol, et ce pendant une période allant de trois à six mois voire plus, selon la nécessité.
En République démocratique du Congo, plus de deux cents mille cas de tuberculose sont recensés chaque année. De ce fait, il existe depuis plusieurs années des structures sanitaires qui prennent en charge les personnes souffrantes de la TB. Cependant, les médicaments antituberculeux, qui se donnent gratuitement, deviennent une denrée rare pour plusieurs centres de prise en charge à Kinhasa.
Des décès dus à la pénurie des antibiotiques contre la TB
Selon un corps médical qui nous a fait cette révélation, des décès liés à la tuberulose se font de plus en plus augmenter dans leur structure. Cela est dû à la pénurie des antibiotiques antituberculeux qui sont devenus difficiles à trouver. « Notre agent qui s’occupe du traitement des personnes atteintes de la tuberculose, se voit souvent obligé de parcourir de nombreux centres parallèles à la recherche des médicaments antituberculeux », a-t-il livré à notre média.
Il a affirmé que les patients peuvent passer deux ou trois jours sans prendre les médicaments dont les stocks sont épuisés. « Cela ne permet donc pas une bonne prise en charge des patients. Et la conséquence logique est la multiplicité des décès liés à cette maladie », explique ce professionnel de santé.
A l’en croire, ces médicaments sont offerts gratuitement à tous les centres de prise en charge de la TB. Cependant, il ignore le pourquoi de cette baisse de fourniture médicamenteuse pour soigner les personnes atteintes de la tuberculose. Sans une intervention urgente de la part des autorités compétentes du pays, il dit craindre que dans les jours à venir la situation devienne pire qu’aujourd’hui.
Joseno Nseka
La rédaction