Le saut-de-mouton du marché de la Liberté dans la crasse

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Les alentours du saut-de-mouton érigé au niveau du marché de la Liberté, sur le boulevard Lumumba, se trouvent en état de délabrement avancé, a constaté l’Agence congolaise de Presse.

Cette dégradation crée des embouteillages pendant les heures de pointe, explique le bulletin quotidien, à l’issue d’une ronde effectuée sur les différents chantiers en construction à travers la ville de Kinshasa dans le cadre du projet zéro trou, initié par le gouvernement provincial.

Cette ronde révèle que des nids de poule et des bourbiers ont pris naissance autour de cet ouvrage au niveau des avenues africain 1 et 2 ainsi que Libaya 1,  au quartier 12, dans la commune de N’Djili.

Ces délabrements avaient également entamé l’ouvrage par la présence de deux grands trous sur les deux rampes causant également des ennuis aux transporteurs, appelés à ralentir la vitesse ou à éviter les deux trous avant de continuer la course.

Bonne et heureuse nouvelle, ces délabrements ont été réparés le dimanche dernier à la satisfaction des usagers tout en abonnant pour compte ceux sur la chaussée autour du saut-de-mouton.

Les usagers interrogés sur place ont relevé que la cause majeure de cette détérioration serait l’humidité créée les eaux des pluies et de ménage en divagation sur la chaussée étant donné que les ouvrages d’assainissement pour évacuer ces eaux pluviales sont bouchés par les immondices générés par les marchés pirates le long de cet ouvrage.

Ils en appellent, à cet effet, le gouvernement à entreprendre des travaux de réhabilitation afin de sauver le saut-de-mouton qui a coûté des milliers de dollars américains au trésor public, avant d’envisager des mesures pour éloigner le marché de fortune loin de l’ouvrage.

Le civisme routier, ont-ils dit, doit être prêché par les autorités municipales qui perçoivent les taxes sur ces marchés de fortune en lieu et place de les dégager le long des routes.

Affaissement du pont sur rivière Nsanga

Les usagers du boulevard Lumumba ont par ailleurs fait savoir que le constructeur de cette route n’avait pas tenu compte des études de la pluviométrie dans la ville de Kinshasa dans la conception du pont sur la rivière Nsanga.

Ils ont fait remarquer que le Tiran d’eau au niveau de cet ouvrage ne permet pas l’écoulement rapide des eaux pendant les grosses pluies.

Il s’observe pendant les pluies le déferlement des eaux des pluies sur la chaussée la rendant humide et créant ainsi des embouteillages, ont-t-ils relevé, tout en soulignant les inconvénients des eaux sur la chaussée.

L’humidité sur la chaussée est à la base de la naissance des nids de poule qui deviennent plus tard des bourbiers qui précipitent la détérioration rapide de la route avant qu’elle n’ait atteint l’âge soit de 15 ans pour une chaussée souple et 20 à 25 ans pour une chaussée en béton armé.

J-P D

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