Sécurité: Le candidat Denis Mukwege envisage des réformes au sein des services de sécurité

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Au cours d’une entrevue accordée au journaliste Patient Ligodi, le candidat à la présidentielle 2023, Denis Mukwege a promis de proposer un plan de paix qui facilitera de mettre en place des conditions nécessaires pour le développement de la RDC. Car, pense le célèbre gynécologue, depuis trente ans, il n’y a jamais eu un véritable plan de paix.

Il a de ce fait déclaré d’opérer des réformes au sein de l’armée, de la Police nationale congolaise ainsi que des services des renseignements. Dans son argumentaire, le prix Nobel de la paix a soulevé le contexte qui a précédé la constitution de l’armée congolaise.  » L’armée congolaise a été malheureusement constituée en sacrifiant la justice à l’autel de la paix, donc on a pris tout le monde dans ce qu’on appellait brassage et mixage, sans se poser des questions sur des personnes qui ont intégré notre armée. Et la Police a été malheureusement créée de la même façon », a-t-il dit.

Denis Mukwege pense que ce brassage affecte considérablement l’armée et la Police. « Aujourd’hui on voit que cette intégration des personnes qui n’ont pas les mêmes viseees, qui n’ont cet esprit patriotique, ça affecte l’armée qui n’est pas capable de sécuriser nos frontières », a-t-il déploré. Dans la même perspective, le candidat Mukwege souhaite, une fois élu président de la République, redéfinir la mission de ces services de sécurité du pays.

DÉSARMER LES CIVILS ET REINVENTORIER LES ARMES ET LES MILITAIRES

Toujours dans cette optique d’éradiquer les groupes armés, afin de mettre fin à la guerre en RDC, le candidat Denis Mukwege estime qu’il est important de désarmer les citoyens à travers un appel au dépôt des armes et munitions. « On ne fabrique pas les armes au Congo, mais l’on voit très bien que dans la partie-Est, tout le monde peut acheter le fusil ou les munitions », constate Mukwege.

Il juge donc utile de faire l’inventaire des stocks en armes et en munitions au niveau de l’Etat, afin de pouvoir les identifier. Par la même occasion, pense Denis Mukwege, il faudra aussi reinventorier le nombre de soldats que compte le pays. « Aujourd’hui, on nous parle de 150 milles soldats, mais c’est très difficile de voir où sont stationnés tous ces militaires », souligne le prix Nobel de la paix.

Joseno Nseka

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