[SADC] Pour son mandat à la tête de la Sadc , João Lourenço souhaite des élections en RDC et dans d’autres États membres en harmonie avec les principes et directives de la région

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Le jeudi 17 août 2023 à Luanda, João Lourenço, président de la République d’Angola a succédé officiellement à son homologue congolais Félix Tshisekedi à la tête de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).C’était au cours du 43ème sommet de cette organisation.

Dans son discours d’acceptation, João Lourenço a abordé la question relative aux élections qui vont se dérouler dans les États membres durant son mandat. Il a promis de veiller afin que ces scrutins soient conformes aux principes et directives régissant la tenue d’élections dans la région.
« Compte tenu du processus de consolidation des démocraties dans notre région, la SADC organisera des élections en République démocratique du Congo, en Eswatini, à Madagascar et au Zimbabwe pendant notre mandat. La SADC surveillera les processus électoraux dans ces pays de notre région, afin que des élections pacifiques, libres et équitables soient garanties, en harmonie avec les principes et directives régissant leur tenue dans la région », a-t-il souhaité dans son discours.


Le président angolais Joao Lourenço a rappelé la nécessité de garantir un environnement de paix, de sécurité et de stabilité afin d’aboutir au développement de la région. « La région doit rester unie dans sa ferme volonté de garantir un environnement de paix, de sécurité et de stabilité comme facteurs fondamentaux pour atteindre des niveaux significatifs de développement économique et social dans la communauté et approfondir le processus d’intégration régionale. Nous pensons qu’il est essentiel que la gouvernance dans notre région soit de plus en plus participative et inclusive et qu’elle contribue à la promotion d’une culture de paix et de respect des principes démocratiques », a ajouté Joao Lourenço.

La République démocratique du Congo s’apprête à organiser son 4ème cycle électoral depuis l’institution de la nouvelle constitution de 2006. À moins de quatre mois de ce grand rendez-vous pour les Congolais qui doivent choisir ses nouveaux pour le prochain mandat de cinq ans ( 2023-2028), la tension est vive entre l’opposition et le régime de Félix Tshisekedi.
L’opposition ne cesse d’accuser le pouvoir de rétrécir l’espace démocratique avec des arrestations et interdiction des manifestations. Deux formations politiques de l’opposition à savoir le camp de Martin Fayulu et de Joseph Kabila ne prennent pas part au processus électoral en cours. Si pour le premier, il faudra un nouvel audit du fichier électoral pour revenir au processus, le second veut encore un peu plus en appelant à la mise en place d’une nouvelle CENI, une nouvelle loi électorale et la recomposition de la Cour constitutionnelle.

Pendant ce temps, la Commission Électorale Nationale Indépendante poursuit sans désemparer la mise en œuvre de son calendrier. Après la convocation de l’électorat pour la députation nationale, la CENI reçoit déjà les candidatures pour la députation provinciale et l’élection des conseillers municipaux. Selon son calendrier, c’est au mois de septembre que la CENI va convoquer c l’électorat pour la présidentielle.
Kalume Ben Atar

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