A la suite de l’arrestation de l’opposant Delly Sessanga, président du parti Envol, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a condamné fermement la méthode employée par les policiers auteurs de cette interpellation.
Informé de la situation, le président de la République a rappelé, lors du dernier conseil des ministres, l’article 23 de la Constitution garantissant la liberté d’expression notamment par une manifestation pacifique. « Ces droits impliquent la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du strict respect de la loi » , a indiqué le compte rendu du porte-parole du gouvernement.
Le chef de l’Etat, qui accorde une attention particulière au respect des droits de l’homme, a fait observer que « peu importe les motifs de l’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la police pour le conduire à leur poste ne devrait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité » .
Ainsi, le chef de l’Etat a instruit des mesures disciplinaires en illico à l’encontre des policiers auteurs de cette interpellation brutale contre Delly Sessanga, jeudi 14 novembre dernier lors d’une marche de revendication contre la révision ou le changement de la Constitution, tenue par la concertation des forces politiques et sociales.
Enock NSEKA