L’adhésion du député honoraire Jean Jacques Mamba au Mouvement rebelle Alliance du Fleuve Congo de Corneille Nangaa, a non seulement suscité la tollé, mais aussi fait redouter une vague d’adhesion des femmes et hommes politiques dans cette rébellion. Depuis hier lundi 26 février, certains acteurs politiques et journalistes font l’objet des procès d’intention. Parmi eux, Francine Muyumba, cadre du FCC et senatrice sortante.
Connue pour ses prises de positions et interventions radicales contre le pouvoir en place, certains observateurs voient déjà Muyumba dans le camp de Nangaa. Une publication émanant d’une page « L’homme de couloir » a affirmé l’adhésion de la sénatrice Francine Muyumba dans l’AFC, avant que la concernée ne vienne remettre les pendules à l’heure. « Fake news« , a riposté Francine Muyumba sur son compte X (ancien twitter).
Cependant, la crainte continue de persister dans le chef des Congolais qui redoutent un flux des rebelles issus de la frustration à l’issue de la formation du prochain gouvernement. Car pour de nombreux avis, c’est à la recherche des postes politiques que Nangaa a créé son AFC, soit disant pour « pacifier le Congo« . A l’heure où le pays fait face aux groupes armés étrangers et terroristes sur son sol dont le M23-RDF, la création de l’AFC est perçue comme une « haute trahison » vis-à-vis de l’Etat. Pour mettre fin à cette scène de mauvais goût les autorités compétentes sont encouragées à ouvrir l’œil et le bon.
V.T