Ce feuilleton qui venait de s’ouvrir à peine est loin de connaître son épilogue. Tenez! C’est d’abord le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya qui a accusé l’ancien chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila de soutenir la rébellion de Corneille Nangaa. Et ce n’est pas fini, Kabuya poursuit que le sénateur à vie aurait quitté le pays à l’insu des services de migration.
Pendant ce temps, une forte controverse a été créée à la suite de la révélation de l’honorable Augustin Kabuya, opposant les pro-pouvoir aux pro-Kabila. Si les premiers pensent que Kabuya a dit vrai, les deuxièmes, par contre, rejettent cette allégation invitant celui-ci à fournir des preuves de ses accusations, comme diraient nos amis juristes: « Actori incumbit probatio », qui est traduit par : la preuve incombe au demandeur (accusateur).
Alors que le débat faiblissait avec la nouvelle de la nomination de la Première ministre, une deuxième révélation grave contre l’ancien chef de l’Etat congolais vient de ranimer de plus belle ce sujet. En effet, le dévoilement par les FARDC, hier vendredi 5 avril 2024, du conseiller stratégique et complice de rebellion de Corneille Nangaa, le sieur Éric Nkuba alias Malembe, a fort surpris plus d’un Congolais.
Suivant Éric Nkuba, dans une vidéo prise lors de sa déposition, plusieurs personnalités politiques congolaises seraient impliquées dans le mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo, les uns comme des contacts militaires et d’autres des contacts politiques. Il a listé : Joseph Kabila, John Numbi, Claudel Lubaya, Joseph Olengankoy, Patient Sayiba, Bob Kabamba, dans le lot des contacts de Nangaa.
Incroyable et rocambolesque feuilleton !
V.T
