Processus électoral en RDC: l’opposition dans l’autodestruction, une route libre pour Tshisekedi!

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Processus électoral en RDC: l’opposition dans l’autodestruction, une route libre pour Tshisekedi!

Siège de la Ceni, Kinshasa-Gombe

Gagner les élections, c’est aussi mettre en place des stratégies et décisions politiques adaptées à la situation du moment. Mais, on dirait que l’opposition n’apprend pas des erreurs du passé. Aller de contestation en contestation pour accepter de participer aux élections au finish est une sorte d’autodestruction.

Depuis le début du processus électoral, l’opposition politique discute surtout sauf rien. De la désignation de l’équipe de la CENI à l’élaboration du projet de loi sur la répartition des sièges, on ne peut même plus compter le nombre des dénonciations émanant des certains leaders de l’opposition.

Entre-temps, ces mêmes opposants s’apprêtent à aller dans les mêmes élections qu’ils accusent de favoriser le pouvoir. Pour preuve: ils se sont enrôlés, et ont encouragé leurs partisans à se soumettre à cet exercice civique tout en critiquant de bout en bout l’opération d’identification et d’enrôlement menée par la CENI.

Après avoir contesté le fichier électoral final constitué à la suite de l’audit des experts nationaux et internationaux, ils s’attaquent maintenant à la loi sur la répartition des sièges. L’opposition se comporte tel un enfant capricieux qui veut une chose et son contraire à la fois.

Au lieu d’envoyer leurs experts à postuler à l’appel d’offre lancé par la Ceni pour l’audit du fichier électoral, eux ont préféré se camper dans leur position des contestateurs. Et l’on se demande s’ils iront aux élections dans cet état d’esprit ou vont-ils les boycotter.

C’est le moment d’être clair. Le train est déjà en marche. Si l’opposition espère gagner les élections, elle doit se mettre en ordre : se préparer par exemple sur le déploiement des témoins sur l’ensemble du territoire national, se mettre d’accord autour d’un candidat unique, peaufiner des stratégies électorales, concevoir des discours convaincant à utiliser au moment de la campagne électorale.

Mais, vouloir contester surtout et en tout moment n’aide pas cette classe politique à maximiser ses chances de détrôner Félix Tshisekedi aux élections de décembre. En lieu et place de multiplier les procès d’intention, les leaders de l’opposition doivent plutôt penser au renforcement de la surveillance électorale.

S’ils s’en tiennent à demeurer des antagonistes éternels, ils doivent s’avouer d’avance vaincus par l’Union sacrée de la Nation qui, elle, prépare sérieusement son électorat pour la bataille électorale prévue en décembre.

Joseno Nseka

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