Présidentielle de 2018: Corneille Nangaa publie un brûlot sans donner des preuves probantes

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L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa est en exil. Une vérité connue de tous les Congolais, mais les raisons de ce bannissement volontaires, sont elles, très obscures. Elles laissent la porte ouverte à toutes les spéculations. L’homme se serait-il rendu coupable de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite ou de tout autre crime économique dans son pays et aurait choisi de mettre la plus longue distance possible entre lui et sa patrie pour ne pas rendre des comptes ? Ce ne sont que des conjectures, nous le répétons.

Mais, en responsable de l’élection présidentielle de 2018, l’homme s’est montré sous son signe le plus bas, celui de la félonie, quand on li son document publié en date du 23 septembre 2023. Un document qui ne peut convaincre que les crédules, les accros aux rumeurs et les amateurs de racontars de toutes sortes. Ceux qui vous affirment , la main sur le cœur, un verre d’ « agene » en main et un joint de chanvre aux lèvres, que le pape est rentré de sa visite en RDC, possesseur de plusieurs millions de dollars américains et de plusieurs milliers de carats de diamant et d’onces d’or ! Ce n’est pas connaître cette institution millénaire, plus riche que la plupart des pays développés.

Revenons à nos moutons, c’est-à-dire à Corneille Nangaa. Une parenthèse, savez-vous que la « corneille » est un oiseau de la famille de la « pie », réputée pour ses chapardages et ses mauvaises relations avec les autres volatiles ? « Eclairage autour des dernières mêlées médiatiques en rapport avec l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 », voilà l’intitulé de la lettre infâme de l’ancien « prezo » de la Ceni. On y lit entre autres : « Un accord politique existe bel et bien. Il a précédé la publication des résultats définitifs. ? J’en suis l’un des co-rédacteurs. Cet accord inaltérable a été signé devant témoins, par le président Tshisekedi et son prédécesseur. Cet accord politique pour la stabilisation de la République démocratique du Congo a été co-signé par trois chefs d’Etat africains qui l’ont facilité du fait qu’il a permis la passation du pouvoir sans effusion de sang ».

Nangaa aurait été plus crédible s’il avait fait état de cet accord alors que l’élection présidentielle battait son plein. Craignait-il pour son intégrité physique ? Alors, il est lâche parce qu’il n’a pas su mettre au devant l’intérêt supérieur de la Nation. Il faut le reconnaître. De plus, pourquoi ne cite-t-il pas le nom de ces trois chefs d’Etat africains qui n’ont rien à craindre de Tshisekedi ? Pourquoi en tant que, co-rédacteur du fameux texte de la conclusion de l’accord entre Kabila et Tshisekedi, ne le rend-il pas public aujourd’hui qu’il est en sécurité dans un pays d’outre-mer ? Enfin, une autre obscurité qu’il n’éclaire pas : quel est le lieu et la date du fumeux accord entre les deux présidents (le sortant et l’entrant ?).

Décidément, Nangaa ne serait-il pas un mythomane de la pire espèce ? Enfin, Corneille Nangaa , en cachant les dessous de l’élection présidentielle de 2018, ne va-il pas à l’encontre de l’opinion publique qui a toujours cherché la « vérité des urines » comme le dit si bien mon confrère satirique le Grognon ? Croit-il que Fayulu peut lui pardonner pareille omission qui l’a privée de la magistrature suprême ou encore Shadari quand il va constater que son propre parrain l’a pratiquement trahi ? Non, Nangaa , revenons au bons sentiments de grandeur et d’élévation. Mettez donc vos dossiers au grand jour. Ceux de faux et- usage de faux en écritures.
Kalume Ben Atar

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