L’histoire est en train de se répéter. Il n’y a pas longtemps, l’Union sacrée pour la nation, fort de sa majorité parlementaire, était divisée sur le point du candidat pour la présider aux destinées de la chambre basse. Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Bahati Lukwebo étaient les 3 principaux visages, tous membres du présidium de l’USN, qui se disputaient cette haute fonction.
Pour départager les 3 potentiels candidats, l’autorité morale de cette plateforme, le Président Tshisekedi, avait recommandé d’organiser les primaires, à l’issue desquelles Vital Kamerhe était plébiscité candidat unique pour le compte de la majorité présidentielle. Ce qui lui garantissait en amont le poste du président de l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, c’est autour du regroupement AB de Sama Lukonde contre le parti Udps et mosaïques de se disputer la présidence du Sénat. Selon certaines sources, le chef de l’Etat aurait jeté son dévolu sur l’ex premier ministre. Mais, son parti Udps, détenant la majorité de sénateurs, ne compte pas faire le cadeau à Sama Lukonde.
Du côté de l’Udps/Tshisekedi, c’est Idrissa Mangala qui est choisi comme candidat au poste du président de Sénat. « (…) l’Udps n’a pas pris la place de qui que ce soit, c’est notre droit, nous avons ce devoir de briguer ce poste. » , avait laissé entendre Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Udps. Selon lui, l’Udps n’a rien à voir avec l’Union sacrée et que le principe au sein de l’Union sacrée tient compte de poids politiques. « Quand vous regardez d’arrivée, c’est l’Udps qui vient en première » , a souligné Augustin Kabuya qui n’exclut pas la possibilité des échanges au sein de l’USN concernant ce sujet.
En regardant de très près ce scénario, on peut donc affirmer que les deux camps, AB et de l’Udps, tendent lentement et sûrement vers les primaires. Qui en sortira gagnant ?
Joseph E. NSEKA