Présidence de l’Assemblée nationale : Une bataille âpre entre 3 membres du présidium de l’Union sacrée pour la nation

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La méga plateforme politique, Union sacrée pour la nation (USN) n’a pas seulement gagné la magistrature suprême, mais aussi l’Assemblée nationale et les assemblées provinciales. Cette large victoire lui confère le grand avantage de se choisir les animateurs des institutions telles que l’Assemblée nationale, Sénat, les gouvernorats, etc.

Cependant, grande est cette plateforme, difficile est sa gestion : plutôt, la gestion des ambitions des acteurs politiques qui la composent. Notons que l’USN regroupe à son sein plus de 400 regroupements et partis politiques. D’ailleurs, pour mieux diriger cette machine politique, un présidium composé de 6 membres avait été mis en place avec : Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Christophe Mboso, Bahati Lukwebo, Vital Kamerhe et Jean-Michel Sama Lukonde.

A l’issue des élections, l’heure est arrivée pour les laboureurs de récolter les fruits de leur travail, mais la question que l’on se pose : qui aura quoi? Là où le bât blesse, c’est dans la gestion des ambitions des leaders de ladite plateforme. Le poste du Premier ministre n’étant plus vacant (déjà attribué à Madame Judith Suminwa Tuluka), il reste cependant la présidence de l’Assemblée nationale, la présidence du Sénat, et les Vices-primatures.

A l’exception de Jean-Pierre Bemba, les 5 autres membres du presidum de l’USN ont été élus députés nationaux, à la suite du scrutin de décembre dernier. Parmi ces derniers, 3 ont manifesté l’intérêt pour le poste du Président de l’Assemblée nationale. Et bien, il s’agit des visages qui ne sont pas nouveaux au Parlement : Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Bahati Lukwebo. Les deux premiers cités ont déjà dirigé l’Assemblée nationale, par contre le troisième, lui, a été président du Sénat. Par ailleurs, Augustin Kabuya s’est démarqué en visant le poste du 1er Vice-président de l’Assemblée nationale.

Maintenant, qui de ces 3 membres du présidium devrait être porté comme candidat de l’Union sacrée pour la nation au poste de l’Assemblée nationale ? C’est pareil à un exercice de l’équation du second degré donné à un enfant de l’école gardienne.

Joseph E. Nseka

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