Les réactions ne s’arrêtent pas depuis la nomination de Madame Judith Suminwa Tuluka à la Primature. La dernière parvenue à notre rédaction, ce jeudi 4 avril 2024, est celle de Madame Pauline Kabangu Tshita, la célèbre journaliste de la Radio télévision nationale congolaise dans les années 1968 à 1988.
S’exprimant à Vraie Thématique, Madame Pauline Kabangu nous a dévoilé son ressenti au regard de la nomination de Madame Judith Suminwa Tuluka à la tête du gouvernement.
« Ma première impression a été une immense joie. Et Bravo au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir surpris beaucoup de personnes qui ne s’y attendaient pas, en nommant Madame Judith Suminwa Tuluka au poste de Première ministre de notre pays. Elle mérite cette confiance placée en elle par le Chef de l’Etat. », a déclaré cette icône de la presse congolaise.
Comme dans ses anciennes habitudes de journaliste, Mme Pauline Kabangu a pris son temps pour étudier le profil de la nouvelle cheffe du gouvernement. Au fait, elle entrevoit la grande réussite de Madame Suminwa à cette haute fonction de l’Etat par rapport à certains de ses prédécesseurs (tous des hommes).
« J’ai parcouru son cursus et son travail accompli au Ministère du Plan, c’est une battante pleine de compétences. Elle y arrivera et dépassera même beaucoup de Premier ministres que nous avons connu dans notre pays. Je sais qu’elle prendra son travail très au sérieux et travaillera même doublement, parce que c’est une femme et que les yeux malveillants, même des autres femmes, seront braqués sur elle et sur toute décision qu’elle prendra. J’en sais quelque chose. », a fait savoir cette grande dame qui a trôné sur l’espace médiatique congolais. Et de poursuivre : « En tout cas je lui souhaite beaucoup de courage et plein succès dans l’accomplissement de sa lourde mission. J’invite les congolais que nous sommes à l’aider, à l’accompagner par notre soutien et notre excellent travail. ».
FEMINISATION DES GRADES
Madame Pauline Kabangu a profité de son intervention pour lever l’équivoque sur la féminisation des grades, une notion qui prête souvent à confusion, voire dans la presse : faut-il dire, en cas d’une femme, le Premier ministre ou la Première ministre.
A ce sujet, Madame Pauline Kabangu rappelle que l’académie française, depuis plus de 5 ans, a déjà adopté la féminisation des grades et fonctions assumés par les femmes. D’où elle propose de dire « Madame la Première ministre » , plutôt que « Madame le Premier ministre ». Cette règle vaut pour tous les mots, y compris ceux désignant les fonctions occupées par des femmes, a-t-elle fait observer.
Joseph E. Nseka
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