Le « réparateur des femmes « victimes des viols dans le Nord et Sud-Kivu, le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, n’est pas resté indifférent aux déclarations du président de la République démocratique du Congo. Se disant de père et mère congolais, Mukwege déclare qu’il réside dans le pays de ses ancêtres pays depuis 40 ans, qu’il y a construit des écoles aux côtés de la population congolaise, en fabriquant des briques avec ses propres mains.
D’où est venue donc cette saillie du médecin de Panzi, une des communes de la ville de Bukavu ? Tout simplement en réponse, peut-être exagérée du toubib, croyant avoir été la cible du président Félix Tshisekedi qui aurait déclaré : « le Congo n’est pas un véhicule ou un organe du corps humain à réparer ». Est-ce le mot « organe humain» qui aurait suscité l’ire du médecin du chef-lieu de la province du Sud-Kivu ? Ou les autres propos concernant les « candidats fabriqués par des étrangers » ? On en sait rien. Toutefois, à la veille des élections prévues en décembre prochain, la scène politique congolaise entre en ébullition. Elle se transforme en une arène de débats houleux et d’échanges musclés entre les candidats à la magistrature suprême.
Pour rappel, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a officiellement clos la période de dépôt des candidatures des présidents de la République ce dimanche 8 octobre. Vingt-quatre candidats à, ce jour, ont rempli leurs dossiers à la candidature présidentielle au bureau de la CENI à Kinshasa.
Parmi les vingt-quatre candidats à la présidentielle, il faut noter les noms de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo, Seth Kikuni, Noël Tshiani, Théodore Ngoyi, et l’unique femme sur la liste, Marie-Josée Ifoku.
Kalume Ben Atar
