Du mercredi 4 au jeudi 5 juin, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a pris langue avec les partis et regroupements politiques de l’Union sacrée pour la nation, dans le but de transcender les différends sur la composition du nouveau gouvernement.
Le but de ces rencontres était de calmer les partis et regroupements lésés du fait qu’ils n’ont pas obtenu un ministère en dépit de leur quota de députés. Vital Kamerhe a usé de sa sagesse pour remettre les pendules à l’heure au sein de l’USN avant de passer à l’investiture du gouvernement.
« Nous avons commencé depuis hier des rencontres avec les différents regroupements politiques membres de l’Union sacrée de la Nation qui comptent à partir de 10 députés nationaux ou plus. Parce que pour obtenir un ministère, il fallait avoir 10 députés nationaux. On pouvait descendre plus bas pour le cas des vice-ministres, mais nous avons décidé que, puisque les vices-ministres sont déjà issus de ceux qui ont plus de 10 députés nationaux, nous nous sommes limités à ce seuil » , a d’emblée expliqué le numéro de la chambre basse du Parlement.
A l’issue de ces deux jours des rencontres, Vital Kamerhe donne une note positive à ces pourparlers qui ont permis aux personnes lésées de vider leur sac et de finalement faire la table rase pour l’intérêt de la nation.
« Nous clôturons cette étape dans la joie parce que tous les députés nationaux ont parlé, même s’ils n’étaient pas contents, même s’ils étaient fâchés de la manière dont la formation du gouvernement a été faite. Ils ont dur de privilégier d’abord l’intérêt du peuple. Nous ne pouvons pas bloquer notre pays qui est déjà en difficulté. » , a fait comprendre le surnommé Pacificateur.
Joseph E. Nseka