La Première ministre Judith Suminwa termine ses consultations (ou re-consultations) ce vendredi 19 avril. Presque tous les caciques de l’Union sacrée pour la nation ont déjà été reçus par la cheffe du gouvernement. Pour la cheffe de l’exécutif national, le temps est un facteur important pour la sortie du gouvernement.
Déjà trois mois depuis l’investiture du président de la République, le gouvernement tarde toujours à sortir. Le peuple est impatient face à la vie chère et le taux de change qui n’arrête pas de grimper jour après jour. Le défi commence déjà dans la composition de l’équipe gouvernementale. Le partage des postes semble poser problème. Tout le monde qui a des sièges au Parlement veut se retrouver : avoir un ou des ministères.
Pendant ce temps, le peuple décrie les dépenses liées au fonctionnement des institutions et appelle à la réduction des institutions. Cette opinion est aussi partagée par certains acteurs politiques qui pensent qu’il faut impérativement réduire le nombre des ministères. Noël Tshiani, l’homme de la Congolité, propose un basculement de 57 à 22 ministères y compris la Première ministre. Il étaye son argument en prenant l’exemple sur les USA qui ne comptent que 19 ministres. Un autre son de cloche pense que le pays est grand et qu’il faut garder le format.
Mais, le débat ne s’arrête pas seulement sur la forme, il faut aussi tenir compte de la qualité, disons de la probité morale, des personnes qui devront occuper ces gros postes. Les enjeux sont éléphantesques et les défis nombreux. Plusieurs secteurs de vie boitent et exigent des actions urgentes pour relever la pente : le social, la sécurité, les infrastructures, l’économie, l’emploi, la santé publique, l’éducation, etc.
Toute une litanie des besoins qui n’auront que des réponses avec un gouvernement ambitieux composé des animateurs animé par le souci de relever ce pays, le grand Congo.
Joseph E. Nseka