La résidence de l’opposant Moïse Katumbi a été encerclée hier lundi 8 janvier 2023 par des éléments des forces de l’ordre armés. Plusieurs proches du leader d’Ensemble pour la République avaient alerté les médias et l’opinion publique de la situation. Ils ont cependant accusé les autorités provinciales d’avoir donné des instructions pour soumettre Katumbi en résidence surveillée.
C’est donc par un post sur X que le gouverneur du Haut-Katanga a clarifié la situation. Selon Jacques Kyabula « Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe. ». L’autorité provinciale a souligné qu’il s’agit d’un faux pas de la part des éléments de force de l’ordre.
« Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite. », s’est-il expliqué tout en condamnant cet incident.
L’autorité provinciale a rassuré de prendre des mesures pour éviter qu’un cas pareil ne se reproduise. « Au demeurant, nous condamnons ce malheureux incident, c’est ainsi que les responsabilités des uns et des autres seront établies pour que pareil cas ne se répète plus. », a écrit Jacques Kyabula sur son compte.
Des sources locales à Kashobwe (Haut-Katanga) signalent que depuis l’annonce de cette nouvelle, plusieurs habitants de Kashobwe se sont rendus à la résidence de Moïse Katumbi pour lui témoigner leur assistance. Pour certaines sources, ces habitants auraient passé nuit à la résidence de l’opposant.
Joseph E. Nseka
