Contrairement aux candidats Noël Tshiani et Constant Mutamba qui ont accepté les résultats partiels de la Ceni, l’Ensemble pour la République, lui, refuse ces chiffres avancés par la Centrale électorale.
Le parti cher à l’opposant Moïse Katumbi conforte sa position de contestation après le rapport de la Mission d’observation électorale des églises catholique et protestante. A en croire ledit rapport, la Ceni de Kadima n’a pas respecté la publication des résultats de vote bureau par bureau comme le demande l’article 71 de la loi électorale. En outre, cette mission a martelé sur les irrégularités constatées lors de ces scrutins lesquelles, soutient le duo CENCO-ECC, sont susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats de différents scrutins à certains endroits.
S’appuyant sur ce rapport de la MOE CENCO-ECC, le porte-parole d’Ensemble pour la République, Hervé Diakese affirme que son parti refuse les résultats partiels publiés par la Ceni, lesquels place Félix Tshisekedi largement devant Moïse Katumbi, en deuxième position.
Selon ce parti le processus électoral en cours serait émaillé par la fraude électorale. Pour étayer leur accusation, Ensemble pour la République affirme que le camp du candidat Tshisekedi aurait détenu des dispositifs électroniques de vote, avec la complicité de la Ceni.
Déjà pour rappel, le camp Katumbi s’était opposé à l’idée de saisir la Cour constitutionnelle à l’issue de la publication provisoire des résultats du scrutin présidentiel. Car, avait allegué l’un des proches du candidat Katumbi, que la Ceni et la Cour constitutionnelle seraient au service du candidat du pouvoir.
Joseno Nseka
