Depuis la tenue des élections échelonnées en RDC, l’opposition ne lâche pas d’une semelle le président de la Ceni, Denis Kadima. Il y a eu certes des élections à la date prévue, mais dans des conditions qui laissent à désirer. C’est la faute à Denis Kadima, crie en l’unanimité les opposants politiques.
Fayulu, Mukwege, Muzito avaient tenté en vain d’obtenir le report de quelques jours des élections, histoire d’accoder un peu plus du temps à la Ceni d’organiser ces scrutins dans des meilleurs conditions possibles. Malheureusement, le président de la Centrale électorale est resté égal à lui-même, en dépit des contraites logistiques évidentes: le 20 décembre ou rien. Pourtant, face à la réalité, Denis Kadima n’a pas eu d’autre choix que de prolonger le vote.
Kadima, qui tenait à organiser des meilleures élections que ses prédécesseurs, est aujourd’hui logé à la même enseigne. La contestation a même débuté bien avant la publication définitive des résultats. Il est aujourd’hui accusé d’avoir organisé des élections dans l’opacité. C’est ce qu’affirme le candidat président Martin Fayulu qui insiste que « si Kadima voulait organiser des élections transparentes, il aurait dû solliciter un report d’une semaine ou de 10 jours. ».
En conclusion, Denis Kadima a réussi à respecter son calendrier électoral, mais pas son pari de faire mieux que les trois cycles électoraux précédents. Peut-être que le prochain président de la Ceni se servira des leçons d’aujourd’hui pour faire mieux en 2028.
JSN pour VT
