Elections en RDC: Le parti Ensemble de Katumbi tourne le chapitre contestation

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Quarante huit-heures après la publication des résultats de la députation nationale, le Parti Ensemble pour la République de l’opposant Moïse Katumbi décide de siéger à l’Assemblée nationale. Selon Olivier Kamitatu, cadre de ce parti, il est utile de défendre le peuple dans et en dehors des institutions.

Avec une vingtaine des élus, le parti politique Ensemble pour la République va bel et bien siéger à l’Assemblée nationle. En dépit de la contestation du scrutin présidentiel, cette formation politique refuse de faire « la politique de siège vide« . C’est ce que martèle Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Katumbi: « il n’y aura pas de boycott à l’Assemblée nationale. Nous continuerons à défendre la voix du peuple et dans le schéma institutionnel et en dehors des institutions, dans la rue, dans les marches pacifiques, par toutes les actions qui nous permettront de recouvrer notre liberté « , a-t-il confié à Rfi.

Cependant l’Ensemble pour la République qui avait décidé de se représenter à tous les niveaux du scrutin, attend aussi avoir des élus au niveau de la députation provinciale et conseil communal. Mais, ces députés sauront-ils tenir face au pouvoir qui a aussi gagné la majorité parlementaire ?

FAYULU LE GRAND PERDANT?
De son côté, Martin Fayulu s’avère le grand perdant des élections du 20 décembre 2023. Pour avoir interdit ses membres de postuler aux autres scrutins, le président du parti Ecidé n’aura aucun représentant à l’Assemblée nationale ou provinciale ni au conseil communal. C’est une rude épreuve pour le surnommé « Soldat du peuple » contraint à attendre encore cinq ans pour espérer avoir des représentants partout.

Que va-t-il faire Martin Fayulu pour ne pas perdre son aura durant le second mandat de Tshisekedi ? C’est une crainte pour l’opposant qui n’aura que le terrain pour faire parler de lui. Sans aucun représentant, il lui faudra mettre en place des meilleures stratégies pour garder son positionnement sur la scène politique en vue de la bataille électorale de 2028. Car, le futur se prépare aujourd’hui, dit-on.
Joseph E. NSEKA

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