Le président national de l’Association africaine des droits de l’homme (Ashado), Jean Claude Katende est monté au créneau pour dénoncer la corruption des députés provinciaux par des candidats sénateurs. Il affirme dans son compte X (ex Twitter) que « la corruption des députés provinciaux par les candidats sénateurs est toujours d’actualité, malgré les appels de la Ceni et les mesures prises par le procureur général près la corruption ».
Jean Claude Katende révèle par la suite le mode opératoire de ces candidats sénateurs et députés provinciaux impliqués dans la corruption. « Hier, j’ai appris que les députés et les candidats signent maintenant des contrats de tout type (vente de maison, services…) et aux termes desquels une partie de fonds est versée aux électeurs et la deuxième sera versée après l’élection du candidat. » , a-t-il avoué.
Il s’interroge par ailleurs en ces mots : « Le procureur général et l’APLC sont-ils au courant? », avant d’ajouter : » Le pays touche maintenant le fond! » .
Rappelons que le procureur général près la Cour de cassation avait ordonné aux procureurs près la Cour d’appel de province de s’activer pour démanteler tous les candidats gouverneurs et sénateurs ainsi que les députés provinciaux impliqués dans les coups de la corruption. En dépit, de cet ordre et de nombreuses dénonciations, les pratiques de « pot de vin » semble aller bon train, même à la veille de ces élections.
Joseph E. Nseka
