Elections 2023: Denis Kadima se retrouve devant un fait accompli!

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A l’approche de la date du 20 décembre 2023, le suspense continue de planer sur la tenue effective élections en République démocratique du Congo dans le délai constitutionnel. Le discours ne semble plus être le même qu’avant. Il y a maintenant des incertitudes et des défis à prendre en compte. Jusqu’à l’heure actuelle, le matériel électoral n’est pas totalement déployé dans tous les coins du pays qui doivent accueillir ces scrutins.

Une partie du lot de matériel électoral commandé à Seoul (Corée du Sud) n’est toujours pas arrivé en RDC. Les matériels restants devront quitter le pays de leur fabrication, selon le président de la CENI, au plus tard le 10 décembre. Pour arriver et être déployés quand? Seul Denis Kadima en a la réponse. Pour ajouter du drame au malheur, la CENI subit un déficit criant des moyens de transport pour distribuer ces matériels. Pour parer à ce défi, le numéro un de la Centrale électorale a saisi récemment le président de la République sortant pour demander un appui de 4 Antonov et 10 hélicoptères en vue d’assurer en bonne et due forme cette phase de distribution.

Pour le moment, aucune réponse n’est encore donnée de la part du gouvernement. Sauf que certains opposants ne sont pas du même avis que ceux qui pensent qu’il faut accorder un moratoire à la CENI pour avoir des meilleures élections. Ils ont eu toutes les assurances de la part de Denis Kadima concernant le respect du calendrier électoral. Le 20 décembre n’est pas égal au 21 décembre.

Proposition de Katumbi à la Ceni
Candidat au scrutin présidentiel et vu comme le principal concurrent du candidat du pouvoir, Moïse Katumbi se pointe volontiers pour aider la CENI. En effet, l’ancien gouverneur et le dernier du Katanga (avant son découpage) aussi homme d’affaires, propose à la Centrale électorale de prendre en charge des avions en vue de la tenue des élections le 20 décembre prochain.

Kadima réticent
Entre accepter le chemin de la facilité (proposition de Katumbi) ou attendre la réponse du gouvernement qui tarde à venir, Denis Kadima prefère la deuxième option: attendre. Dans la logique, c’est le gouvernement (et les partenaires internationaux, le cas échéant) qui assure le financement, les transports et la sécurité des élections.

Vu comme un homme des paroles, Denis Kadima est cependant en passe d’essuyer des critiques si jamais il ne parvient pas à organiser les élections dans le délai constitutionnel. Lui qui a toujours voulu faire la différence avec ses prédécesseurs qui font aujourd’hui l’objet des sanctions internationales et des critiques sur leur probité morale. Mais, que ferait alors Denis Kadima si le gouvernement ne trouve pas la solution à la hâte ?
Joseno Nseka

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