Ce vendredi 1er septembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante CENI, Denis Kadima s’entretient avec l’électorat à la présidentielle de 2023. Dans son allocution, le responsable de la Centrale électorale s’est moqué des politiciens qui sont sceptiques quant à l’aboutissement du processus électoral.
Denis Kadima s’est adressé à son auditoire en ces termes: « A ces prophètes de malheur qui espèrent et affirment à haute voix que la CENI sera la cause d’un violent conflit post électoral qui justifierait une grave instabilité politique et conduirait à un changement de régime anti-démocratique, nous leur répondons simplement en deux mots : sans effet ».
Le numéro un de la Ceni veut faire mieux pour inspirer les équipes à venir au pays voire au-delà des frontières. « bâtir une CENI modèle », promet Denis Kadima.
Malgré la resistance de certains acteurs politiques qui ont renoncé au processus électoral, Denis Kadima rassure du sérieux de son travail: « La vision de la CENI est celle de devenir une CENI de standard mondial qui imprime une culture démocratique pérenne en RDC. Nous aspirons aussi bien avec humilité qu’avec détermination à être un modèle de gestion électorale qui va inspirer et les équipes qui nous succéderont à la CENI ainsi que nos frères et soeurs d’autres pays africains et au-delà ».
Suivant le calendrier électoral de la Ceni, le dépôt des candidatures pour la présidentielle, commence du 9 septembre au 8 octobre 2023. Et la ville de Kinshasa est désignée pour recueillir toutes les candidatures pour ce scrutin.
Le train électoral poursuit sa marche. Le président de la Ceni et toute son équipe ne jurent que sur le respect du calendrier électoral. Dans plusieurs de ses interventions, Denis Kadima a toujours rassuré que « le glissement ne faisait pas partie de son vocabulaire ». Avec l’allure que la Ceni mène ses opérations, tout porte à croire que les élections se tiendront bel et bien en décembre 2023.
Joseno Nseka
