En plus d’être en perte de vitesse, l’opposition congolaise est aussi divisée et fragilisée sur certaines questions d’intérêt commun. Le combat se tourne maintenant vers le poste du porte-parole de l’opposition, tel que garanti par la Constitution congolaise. Si certains pensent que ce poste devrait revenir de droit au parti ayant le plus grand des sièges au Parlement, d’autres, par contre, estiment que ceux qui ont boycotté les résultats des élections et séché la plénière inaugurale ne méritent pas de demander quoi ce soit.
C’est ce que pense Constant Mutamba, président du parti Dynamique Progressiste révolutionnaire (Dypro), qui qualifie ses collègues opposants d’opportuniste à la recherche des postes, après avoir boycotté les résultats du scrutin de décembre et séché la plénière inaugurale.
« Hier, ils ont démissionné du Gouvernement sortant et refusé de partager le bilan de l’USN; ils ont appelé à l’annulation des résultats des élections de décembre 2023; ils ont boycotté la plénière inaugurale de l’Assemblée Nationale.
Curieusement aujourd’hui, 3 mois après, ils exigent des postes au Gouvernement, au Bureau de l’Assemblée Nationale, et le porte-parolat de l’opposition; Ils félicitent Mme le Premier-ministre nommée par le Président dont ils contestent l’élection. Qui sont-ils ? Incohérents, opportunistes ou stratèges ? » , a écrit Constant Mutamba, député national.
Quitte à savoir si le poste du Porte-parole de l’opposition reviendra à qui et sur base de quels critères.
Joseph E. Nseka