Auditionnés par la Justice militaires : Les cadres du PPRD, interpellés, sont rentrés libres

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Une douzaine de cadres du PPRD ont été auditionnés auditionnés par la Justice militaire, lundi 10 mars 2025. Après plusieurs heures d’audition, ces membres du parti de l’ancien président, dont Aubin Minaku, Emmanuel Shadari et Ferdinand Kambere, sont repartis libres.

Ces cadres du PPRD convoqués par l’Auditorat militaire, étaient soupçonnés de collaborer avec la rébellion du M23-AFC soutenue par l’armée rwandaise. Parmi ces hauts cadres du Pprd, figurent le vice-président du parti, Aubin Minaku Ndjalandjoko, le secrétaire permanent, Emmanuel  Shadari et le secrétaire permanent adjoint, Ferdinand Kambere. Entre temps, ces cadres du PPRD interpellés ont été interdits de quitter le territoire national.

Au sortir de ce long moment d’interrogatoire, l’un des cadres interpellés a déclaré n’avoir pas été auditionné. A l’en croire, ce sont seulement les trois principales figures de ce parti notamment Minaku, Shadari et Kamabere qui ont été auditionnés par l’Auditorat militaire.

Face à ces interpellations en cascade, la plateforme de l’opposition, Front commune pour le Congo (FCC) dans laquelle fait partie le PPRD a crié au musellement des opposants.

« Le FCC constate que, parallèlement à ces invitations à comparaître adressées à ses cadres, le cabinet du ministre de la Justice, garde des sceaux, a rendu public un communiqué, portant le n°082 et annonçant que les dites invitations s’inscrivent dans le cadre des interpellations et auditions de certains hauts cadres du Pprd soupçonnés de complicité avec le mouvement AFC/M23. Le FCC condamne fermement la publication de ce communiqué qui viole, aussi bien le droit à la présomption d’innocence des personnes invitées, pourtant garantie par la Constitution, que le caractère censé être secret de l’instruction pré-juridictionnelle. Il rejette donc la mesure de restriction d’une des libertés fondamentales de ces compatriotes, à savoir, le droit d’aller et de venir, que représente l’interdiction, leur faite dans ce communiqué, de quitter le territoire national jusqu’à nouvel ordre.», a déclaré Raymond Tshibanda Ntungamulongo, président de la cellule de crise du FCC.

Le FCC accuse le chef de l’Etat Félix Tshisekedi d’être derrière la campagne de diabolisation contre son prédécesseur Joseph Kabila.

« Ces invitations interviennent dans un contexte marqué par la multiplication, depuis quelques temps, des accusations infondées et des allégations mensongères de soutien à la déstabilisation du pays, dont est victime son autorité morale,  Joseph Kabila Kabange, président de la République honoraire. Cette campagne ignoble a été lancée par le chef de l’Etat lui-même et a trouvé, depuis, un amplificateur zélé en la personne de M. Jean-Pierre Bemba Gombo, visiblement plus doué pour le rôle de chantre de la haine et de propagandiste du « Roi-Soleil » et de son régime, que pour les nobles responsabilités de ministre des Transports ou de la Défense nationale.» , a-t-il ajouté.

José Mutumbula

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