C’est impensable que cinq mois plus tard depuis le vote en République démocratique du Congo, l’Assemblée nationale n’a toujours pas son bureau définitif. Pourtant le problème de la candidature unique pour le poste du président de la chambre basse a déjà été balayé après les primaires remportés par le président du regroupement AA-UNC, Vital Kamerhe.
Malgré que presque tous les postes du bureau de l’Assemblée nationale, à l’exception du rapporteur adjoint, reviennent à la majorité parlementaire dont l’Union sacrée pour la nation, la gestion des ambitions et des intérêts de ses membres semblent un véritable problème. Jusqu’à ce jour, on ne connait pas ce qui bloque pour organiser ce vote qui ne coûtera pas la fortune au trésor public.
Entre-temps, les sujets urgents tels que : la situation sécuritaire au Nord-Kivu, la vie chère au pays, la pénurie du carburant entraînant la difficulté des transports et bien d’autres sujets sont encore dans tiroirs. Sachant que sans le bureau définitif de l’Assemblée nationale, il est impossible d’installer le gouvernement (ce dernier aussi traîne pour sortir), ni de prendre des décisions de grandes envergures pour le pays.
Faudra-t-il encore attendre pendant combien de temps pour que toutes les institutions aient des nouveaux animateurs et reprennent leur fonctionnement normal ? Quoique nous soyons au régime parlementaire, mais le Sénégal devrait nous enseigner quelque chose. Les membres de l’Union sacrée doivent retenir que les intérêts du peuple doivent passer avant toute ambition personnelle.
Joseph E. Nseka