Homme décapité dans le Vaucluse :

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Soupçonné d’avoir décapité son grand-père, un homme arrêté par la gendarmerie

 Un homme a été retrouvé décapité mercredi 20 octobre, dans le Vaucluse. Un suspect, petit-fils de la victime, a été interpellé dans la Drôme. Il a été interpellé mercredi soir vers 23h30 dans la commune de Saint-Paul-Trois-Chateaux (Drôme), dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un homme retrouvé décapité et éviscéré  à Bollene (Vaucluse), rapporte BFMTV. Le suspect, en fuite, aurait frappé avec insistance à la fenêtre d’un habitant. Ce dernier trouvant son comportement étrange, a contacté la gendarmerie qui est venu le cueillir. Le procureur de la République de Carpentras avait indiqué que la victime, âgé d’un certain âge, faisait partie de l’entourage familial très proche du suspect. Selon une source proche de l’enquête, il s’agirait de son grand-père. Le petit-fils de 37 ans, suspecté d’avoir décapité et éviscéré son grand-père, faisait l’objet d’un suivi psychiatrique de longue date et a été interné après son interpellation, a précisé le procureur de Carpentras lors d’une conférence de presse, jeudi 21 octobre. L’état de santé mentale du suspect « n’était pas compatible avec une mesure de garde à vue », a indiqué le procureur, Pierre Gagnoud. Mercredi 20 octobre, après une interpellation sans encombre, il a été hospitalisé à l’hôpital psychiatrique de Monfavet (Avignon), sous bonne garde, a-t-il ajouté. Le procureur n’a pas donné d’indications sur les raisons qui ont poussé cet homme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a tué son grand-père de 85 ans. Il l’a décapité et lui a infligé de très importantes lésions thoraciques. Mais il a dressé un portrait robot du suspect, interpellé peu avant minuit à Saint-Paul-Trois-Chateaux, dans la Drôme, à deux kilomètres de l’endroit où se sont produits les faits. « Torse nu et pieds nus, hagard », l’homme venait de frapper à la fenêtre d’un couple pour demander à boire et à manger, ce qui avait permis aux forces de l’ordre, déployées en force, de le cueillir rapidement. Il n’était pas armé et n’a pas opposé de résistance, a indiqué le procureur, selon qui l’homme avait pu « se cacher » plusieurs heures dans cette zone proche du village troglodyte de Barry. « Les premiers éléments de l’enquête semblent établir que l’individu faisait l’objet d’un suivi psychiatrique depuis de nombreuses années », avec plusieurs internements d’office, ainsi qu’un suivi à domicile, a expliqué Pierre Gagnoud. L’information judiciaire qui sera ouverte devra retracer la chronologie de ses soins sur les dernières années, afin de mesurer le degré de responsabilité au moment des faits, a-t-il ajouté. L’homme dont le grand-père était un « soutien », n’avait pas de casier judiciaire mais plusieurs procédures attestent d’un « usage de produits stupéfiants », a aussi indiqué le procureur de Carpentras, qui avait dès mercredi soir écarté la piste terroriste. « On en saura plus après l’autopsie sur le type d’ustensile, d’arme, utilisés pour ôter la vie à la victime, mais aussi pour s’acharner sur elle dans les conditions évoquées », a-t-il par ailleurs indiqué.

Majoie Kisalasala

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