Le gouvernement congolais décrie la suppression de la gratuité de l’école primaire par la rébellion du M23-AFC dans les zones qui sont passées sous leur contrôle depuis janvier dernier.
En effet, ces forces d’occupation exigent la paie des frais scolaires à tous les niveaux d’enseignement, y compris au niveau primaire qui est pourtant censé être gratuit.
Ce comportement de la rébellion ne constitue rien d’autre qu’un sabotage d’une action salutaire, garantie par la Constitution et menée avec succès par le gouvernement congolais, afin d’assurer à chaque enfant l’accès à l’éducation de base.
La réponse musclée de Kinshasa
Face à cette dérive grave, violant ainsi le droit à l’éducation des enfants, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a riposté en ces mots : « Patrick Muyaya : « Les occupants de fait de la coalition meurtrière RDF-M23 n’ont aucune compétence, aucune légalité pour fixer les frais de scolarité dans les parties du pays qu’ils occupent » .
Un peu plus tôt, c’est la ministre d’État en charge de l’Education nationale, Raissa Malu, qui a rappelé le principe constitutionnel, intangible, irréversible et non négociable de la gratuité de l’enseignement de base en RDC.
« Le gouvernement assure pleinement, sur tout le territoire national, le financement des frais de fonctionnement, des salaires et primes liés à la mise en oeuvre effective de la gratuité pour tous les enseignants, bureaux gestionnaires et établissements concernés » , a rappelé la patronne de l’Education nationale.
Enock Nseka