Nul n’ignore que la République démocratique du Congo regorge de plusieurs merveilleux atouts favorisant l’explosion du tourisme.
Le tourisme, nom masculin, étant « le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l’on vit habituellement », définition empruntée au dictionnaire Le Robert, peut, pour la RDC, devenir le poumon de l’Afrique. Le touriste demeure le moteur parfait du développement d’un pays et la clé de sa richesse.
Mon pays est appelé a créer diverses activités capables de susciter les déplacements des touristes.
RDC, comme centre d’attraction des touristes, egale implication et épanouissement de tous.
Si chaque congolais se décide de changer l’image de son environnement, on aura des rues et des avenues propres, des quartiers et des communes présentables, des districts et des provinces rayonnants et une République démocratique du Congo attrayante.
Grâce au tourisme, la RDC sera le paradis terrestre que tout le monde a tant rêvé pour tous.
Des efforts doivent être faits de toutes parts, particulièrement par le gouvernement via, par exemple, ses ministères du Tourisme, des Transports et voies de communication, de la Culture et des arts, des Affaires étrangères.
Le tourisme demande des efforts multisectoriels
Sur les 26 provinces, que comprend la RDC, l’une d’entre elles, peut devenir la source des revenus pour plusieurs autres provinces. Je m’imagine avant d’arriver à une province touristique, il faut d’abord passer par d’autres villes du pays en commençant par la capitale. Cela crée des bénéfices et des revenus pour tous.
Les Congolais peuvent eux-mêmes changer l’avenir de ce pays et créer une classe moyenne à travers le tourisme.
Quand le tourisme est développé dans un pays, tous les secteurs se retrouvent : les tenanciers des hôtels, les compagnies aériennes, les restaurants, les artistes d’oeuvres d’art, les stylistes et les couturiers, même les marchands des légumes et les petits vendeurs ambulants et pourquoi pas les designers et tant d’autres techniciens.
Et cela pourrait créer la classe moyenne à travers le pays.
Si toutes les provinces deviennent alors touristiques, le pays aura un double avantage. D’abord par le tourisme interne, parce que les Congolais, amis du tourisme cesseront de sortir du pays pour se distraire ou se reposer en faisant le tour du pays, d’où ces ressources, tant gaspillées ailleurs, resteront en République démocratique du Congo.
Deuxièmement, les touristes extérieurs seront curieux de visiter le pays. Ce qui pourrait ramener les devises et la RDC au rang des premiers pays de la région d’Afrique et aussi du monde.
Un autre avantage est que les investisseurs viendront en masse dans le pays, créant ainsi l’emploi grâce à la main d’oeuvre locale.
Cela ouvrira les portes à une meilleure santé, une meilleure éducation, un meilleur logement, bref une meilleure vie pour la population congolaise.
Les actuels gouverneurs des provinces de la RDC ou du futur ont l’obligation d’y penser afin d’améliorer la vie des leurs concitoyens en changeant leurs provinces respectives à des sites touristiques. Les administrateurs des territoires, les bourgmestres, les chef des quartiers, des rues et les ménages, tous les Congolais peuvent contribuer au changement de l’image de son environnement de base et apporter le bonheur au pays.
La République démocratique du Congo est vaste et compte encore des espaces non encore exploités, capables d’être transformés en sites touristiques. C’est possible que le Congo-Kinshasa porte une nouvelle robe qui change son identité de pays en conflit en pays de rêve pour tous.
Les ressources minières tant convoitées, peut-être, ne seront plus dans l’actualité de la RDC grâce au tourisme. Le tourisme peut changer l’image de mon immense et beau pays.
La RDC avec ses saisons diversifiées attirera ceux qui aiment se bronzer la peau et pourquoi pas ceux qui aiment escalader.
Pour y arriver, le changement de vision s’avère très important. L’on croirait en RDC que pour être riche, il faut travailler dans la politique. C’est faux ! L’argent propre se crée soi-même grâce à la sagesse, l’intelligence et les actions d’une personne.
Est-ce possible que la RDC soit citée parmi les grands pays d’Afrique ou du monde ? Oui, c’est possible.
Naturellement déjà, la République démocratique du Congo avec son merveilleux paysage, ainsi que sa faune et sa flore variées et diversifiées et aussi son relief remarquable et son majestueux fleuve, sans compter ses réserves naturelles, est un pays touristique. La chute de Zongo et les bonobos dans le Kongo Central, les volcans et les montagnes à l’Est du pays, la ville touristique de Moanda aux abords de l’océan Atlantique, la rivière Mai Ndombe avec sa merveilleuse couleur noire, la ville de Matadi construite sur des pierres, la cuvette centrale où réside la parc Salonga, les okapi en Ituri, la girafe et plusieurs autres grands mammifères, comme les éléphants et les phacochères, que l’on retrouve dans le parc Garamba dans le Haut-Uélé. Sans oublier les monts Kahuzi et Biega, deux volcans éteints dans le Sud-Kivu (le parc Kahuzi Biega, avec une possibilité d’escalader, regorge d’une superbe forêt de bambous…), la plus extraordinaire variété d’habitats naturels (biotopes) que l’on puisse trouver sur terre au parc Virunga au Nord-Kivu, la nouvelle aire protégé créée officiellement en février 2012 par l’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN), le parc Lomami. Le parc national de Lomami, apprend-on, couvre une superficie de 255.800 hectares et est à cheval sur les provinces du Maniema, de la Tshopo et de Lomami. Les chutes de la Lofoi font egalement partie de la liste. On les trouve principalement au parc Kundelungu dans le Haut-Katanga. Il y a aussi le parc Upemba au Lualaba avec sa faune typique et variée.
Les patrimoines touristiques naturels sont nombreux, il reste maintenant une bonne organisation pour redorer leur image et attirer les touristes vers la grande RDC.
Ces sites naturels pourraient progressivement être complétés par des sites artisanaux, artistiques que je nomme « sites touristiques artificiels « , des restaurants, des hôtels pour accueillir les touristes, de bonnes compagnies aériennes avec un prix des billets abordables facilitant aux visiteurs à faire le tour du pays, et aussi, c’est important qu’on en parle, l’allègement des procedures pour l’obtention du visa pour faciliter l’entrée des touristes. Un service efficace de contrôle et de migration, une police organisée et instruite, …, suffisent pour voir ce pays se développer.
Des nouvelles constructions d’immeubles et la création des grands centres commerciaux et aussi la construction de plusieurs nouvelles routes reliant les provinces ne manqueront pas d’attirer des visiteurs au pays et contribueront enfin à l’expansion des villes et d’une RDC différente et moderne. J’en rêve et j’y crois!
Miphy BUATA, journaliste et analyste congolaise