Le pass vaccinal adopté, la galère pour les français commence !

0
73

Le pass vaccinal entre en vigueur , ce lundi 24 janvier 2022. Dès aujourd’hui, le pass vaccinal est obligatoire à partir de 16 ans afin d’accéder à de nombreux lieux. Jean Castex, le premier ministre a prévenu les français, lors de la conférence de presse du 20 janvier dernier. Cette mesure fait l’objet d’un décret publié au journal officiel du 22 janvier 2022. Saisi par les oppositions, le Conseil constitutionnel a en effet validé l’essentiel du projet de loi sur le pass vaccinal sauf la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques d’exiger un pass sanitaire aux participants. La question autour des vérifications d’identité par cafetiers ou restaurateurs a quant à elle été validée. C’est quoi au juste le pass vaccinal ? C’est un passeport vaccinal ( ou le certificat de vaccination) est un document officiel qui atteste que la personne a reçu toutes les injections du vaccin contre la Covid-19 (deux doses puis rappel ou une dose puis rappel en cas d’infection antérieure). Dans certains cas toutefois, un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination pourra être présenté à la place du certificat de vaccination. Il s’agit d’un « Laissez-passer » qui permet à son détenteur d’accéder aux bars, restaurants, activités de loisirs (cinémas, musées, théâtres, enceintes sportives, salles de sport, salles de spectacle…), foires, salons professionnels, grands centres commerciaux ( sur décision du préfet), transports interrégionaux (avions, trains, bus), ou de se rendre dans un autre pays ( si le pays hôte en reconnaît la validité). Pour rappel, le Parlement a adopté dimanche 16 janvier, par un dernier vote de l’Assemblée nationale, le texte de loi instaurant définitivement le pass vaccinal en France. Le pass sanitaire est maintenu aux enfants de 12 à 15 ans et pour accéder aux établissements médicaux et médico-sociaux (Ehpad, hôpital, maisons de retraite…), a informé d’emblée Jean Castex. A partir de 16 ans, les Français doivent désormais justifier d’un schéma vaccinal complet et à jour pour accéder à de nombreux lieux : activités de loisirs, bars, restaurants, cinémas, salles de sport, piscine, transports interrégionaux… ou pouvoir présenter un certificat de rétablissement attestant d’une préalable infection à la Covid-19. L’option de se faire tester n’est donc plus possible. En revanche, le pass sanitaire est maintenu pour l’accès aux hôpitaux, aux cliniques, aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et aux maisons de retraite. De même, pour l’accès aux transports publics interrégionaux (trains, TGV), les voyageurs qui ne disposent pas d’un pass vaccinal peuvent présenter un test négatif en cas de motif impérieux d’ordre familial ou de santé. En Angleterre, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mettre fin la semaine dernière à l’obligation de présenter un pass sanitaire à l’entrée des boîtes de nuit et des grands rassemblements. Pendant que le premier ministre peine à convaincre les français, Emmanuel Macron s’est fait chahuter au Parlement européen. Alors qu’Emmanuel Macron entame ses six mois à la maison présidence européenne, ce dernier a voulu montrer, mercredi 19 janvier, devant le Parlement européen, qu’il était le bon élève de l’Europe. « L’Europe doit devenir une puissance culturelle, démocratique et éducative. Nous en avons la force, nous en avons les moyens », a-t-il conclu. Mais derrière cette bataille plane celle de l’élection présidentielle. A Strasbourg (Bas-Rhin), le président s’est confronté à ses adversaires français : l’eurodéputé du Rassemblement national Jordan Bardella l’a notamment accusé d’avoir fait de l’Europe « l’arrière-cour de Washington » et « la proie de Pékin ». Dans un autre registre, le député européen et candidat écologiste à l’élection présidentielle, Yannick Jadot, lui a reproché d’être le président de l’inaction climatique ». « Vous avez incontestablement fait un beau discours », a-t-il lancé Yannick Jadot à l’adresse du président, qui venait de présenter les priorités pour le semestre de présidence française de l’Union européenne. « Mais vous êtes comptable d’un bilan pour la France et d’un bilan pour l’Europe, a-t-il poursuivi. Vous resterez dans l’histoire le président de l’inaction climatique. L’eurodéputé écologiste a reproché au président français de chercher à « sauver un nucléaire condamné à la faillite », de « signer des armistices avec les lobbys » et de « procrastiner, fantasmer sur des solutions dans 10, 15 ou 20 ans », suscitant des réactions outrées dans l’hémicycle. Face à ces passes d’armes franco-française, la présidente du Parlement a dû rappeler que ce n’était pas « un débat national » et a appelé à « respecter l’institution ». « Quelle honte de transformer cet hémicycle en Assemblée nationale, ce n’est pas respectueux ! » a renchéri Stéphane Séjourné. « Il faut que le respect règne dans cette chambre », a réclamé la nouvelle présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Pas de quoi empêcher Manon Aubry, de La France Insoumise, de qualifier Emmanuel Macron de « président du mépris », ni le Républicain François-Xavier Bellamy de l’accuser d’avoir « fracturé » la France et l’Europe. Un face-à-face avec les eurodéputés qu’Emmanuel Macron voulait aborder comme président de la République mais qui signe encore un peu plus son entrée dans la campagne présidentielle.

Majoie Kisalasala/CP

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici