Il n’en finit pas de ramasser des trophées pour son action combien purificatrice pour les mœurs dépavées de nos sociétés combien corrompues. Jules Alingete Key, Inspecteur général des Finances, chef de service vient d’épingler une nouvelle médaille à son blason déjà si lourd qu’il peine à les coudre sur ses costumes à la Mao.
Vendredi 11 août dernier, cet homme, éreinté par sa traque, mais pas du tout découragé par sa poursuite contre les prédateurs financiers des caisses de l’Etat, a été honoré par le prix « Tombwama » initié par notre confrère Aimé Mutombo, producteur de l’émission « Infrastructures et développement ». Un prix destiné à encourager les personnalités oeuvrant en faveur de l’amélioration des conditions de travail en quête de la lutte contre les antivaleurs érigées en système ou en normalité en République Démocratique du Congo.
Pour l’heureux initiateur du prix, Alingete mérite bien ce trophée dans la mesure où il matérialise la vision du président de la République pour la lutte contre les dérives, dérapages et antivaleurs dont il a fait son leitmotiv.
Quelle manière plus explicite y’a-t-il que d’encourager des personnalités aptes de travailler plus énergiquement en vue de mieux faire leur travail et de faire rendre gorge à ceux qui avalent sans permis les recettes de l’Etat, se dit Aimé Mutombo, en justifiant le bien-fondé de son initiative ?
Jules Alingete passe aujourd’hui pour la bête noire qui suscite une frousse et des sueurs froides tant dans les institutions publiques, les cabinets ministériels que les directions générales des entreprises de l’Etat. Son seul nom donne des cauchemars.
En recevant cet unième trophée, Alingete , en toute humilité , a reconnu que ce travail, si difficile soit-il, est l’oeuvre du président de la République , artisan de l’Inspection générale des Finances, qui fonctionne par sa volonté de contrôle de la gestion publique du pays.
Kalume Ben Atar
