Le 11 octobre dernier, l’humanité a célébré la Journée internationale de la fille sous le thème : « Par les filles, pour les filles ». Cet événement met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir leur autonomisation, ainsi que le respect de leurs droits humains, comme l’indiquent les Nations Unies.
En République démocratique du Congo, l’avenir des filles vivant dans l’Est est gravement compromis. Ces jeunes filles, exposées à un cycle de conflits armés depuis plusieurs décennies, font face à de nombreux défis.
Contraintes de fuir la guerre et de vivre dans des camps de déplacés, elles sont privées d’éducation, ce qui compromet leur autonomisation. À l’occasion de cette Journée, le ministère de l’Éducation nationale a souligné l’importance de leur scolarisation comme levier de résilience, de leadership, et d’impact durable dans leurs communautés.
De plus, les jeunes filles de l’Est sont exposées à toutes sortes de violences : physiques, sexuelles, psychologiques et mentales. Il est crucial de signaler que cette situation a conduit à ce que des milliers d’adolescentes soient laissées pour compte.
Cependant, les Nations Unies insistent sur le fait que, si les filles sont soutenues durant leur adolescence, elles ont le potentiel de changer le monde – devenant ainsi des travailleuses de demain, des mères, des entrepreneures, des mentors, des chefs de famille et des dirigeantes politiques.
« Investir dans la réalisation du potentiel des adolescentes permet de défendre leurs droits aujourd’hui et d’assurer un avenir plus équitable et prospère », ajoutent-elles.
Il est grand temps de mettre fin à cette guerre qui ravage la partie-Est de la RDC, où la vie de nombreuses filles est brisée, leur laissant peu ou pas d’espoir pour l’avenir.
Tasambu


