Sont-ce le manque des capitaux, d’hommes ou d’engins qui affaiblissent la réalisation des travaux à l’Office des voiries et drainage ? Au point d’offrir aux Kinois des travaux inachevés ?
La RDC est le royaume des « éléphants blancs ». Il est rare que des travaux de réhabilitation, de réfection ou de construction des infrastructures aboutissent à leur terme. Qu’ils soient confiés à des structures officielles ou privées. Et c’est même devenu pratiquement une norme établie et consentie. Par les uns et les autres, c’est-à-dire par le gouvernement qui programme les travaux, par les entreprises qui s’en chargent et par l’opinion publique qui n’en peut mais.
Des travaux menés à leur fin ? Il faut les compter sur la main amputée de deux doigts d’un manchot. Et les exemples ne manquent pas.Un seul cas illustratif : l’avenue Shaba, dans la commune de Kasavubu.
Tous les habitants de cette commune en général et de cette avenue principalement, ont salué les travaux entrepris sur cette artère. Une des celles pouvant désengorger la circulation routière dans cette commune, car elle traverse Kasavubu ,Ngiringiri et Bumbu. Seulement, ces travaux ont un goût d’inachevé. En effet, les « Shabiens » pensaient qu’après les travaux préliminaires de damage, leur avenue serait revêtue d’un solide macadam. Cela n’a pas été fait et les pluies qui surviennent ont montré à quel point , les travaux sur cette avenue ont pratiquement été bâclés. Des crevasses, des nids-de poule sont apparus, nécessitant encore un deuxième damage. Mais pourquoi ne peut-on pas une fois pour toutes finir ce qu’on a commencé ?
Kalume Ben Atar
