Un an après à Goma

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Les victimes de l’éruption du Nyiragongo toujours sans secours

Spectacle désolant aujourd’hui à Goma, enfin dans une école des environs où ont été concentrés (c’est le cas de le dire) plus de cinq cent familles des rescapés de l’éruption du volcan Nyiragongo. En effet, aujourd’hui, après une année, ces familles vivent dans une précarité qui dépasse tout entendement. Car, même les victimes de la guerre russo-ukrainienne, bénéficient des aides et subventions des différents pays européens et américains, écœurés par les agissements de l’Hitler-Poutine, de ce siècle. L’homme qui n’a pas hésité à bombarder, envoyer des hordes de mort contre une nation plus faible que la sienne.

Poutine-Hitler, passera sans doute à l’histoire comme le Gengis Khan des années modernes. Celui qui a osé démolir sans vergogne ni remords tout un pays moderne, tout simplement sous la fallacieuse raison que ce pays menaçait sa souveraineté. Et ceci n’est qu’une digression.

Aujourd’hui, toutes comparaisons mises à part, une catastrophe naturelle avait frappé une partie de l’Est de la République, déjà meurtrie par des rébellions et des exactions des groupes armés tant nationaux qu’étrangers. Il s’en était suivi un déplacement des populations, obligées de fuir les ravages de ce volcan( le Nyiragongo) parmi les plus dévastateurs  du monde. Celles-ci s’étaient réfugiées (provisoirement) dans une école des environs de Goma (chef-lieu de la province du Nord-Kivu). Seulement, ce provisoire est devenu aujourd’hui, un an après, quelque chose de définitif. En effet, un an après, ces populations se plaignent de ne bénéficier d’aucune aide de l’Etat congolais. Elles vivent dans des conditions inhumaines : pas  de sanitaires, pas de nourriture, pas de soins de santé.  De l’avis de plusieurs habitants de ce camp de  réfugiés comparables à un ghetto, le gouvernement congolais ne fait rien pour améliorer leurs conditions de vie. Et pourtant, si j’en crois ma mémoire,(défaillante peut-être), un mouvement de solidarité s’était fait jour, juste après l’éruption.    Où est donc partie la solidarité congolaise légendaire (et bantoue en général) qui veut que celui qui possède  un sou, ou un seau de farine ou de maïs, le partage avec le plus démuni ?

Il ne suffit pas d’initier de grands travaux « mussoliniens » ou « hitlériens » au bénéfice de la propagande, mais il convient de venir en aide à la population victime des catastrophes naturelles dont elle n’est pas responsable. C’est là où le président Fatshi est appelé, un,  à réduire le train de vie de  ses « camarades » de la diaspora qui se sont rués comme des vautours en RDC pour lacérer les carcasses des cadavres ambulants congolais, et de deux, de se débarrasser de tous les bois morts qui empuantissent inutilement les collèges des conseillers pléthoriques.

Car, le sang des enfants, des mères et pères victimes du Nyiragongo, ne réclament pas vengeance, mais seulement réparation. L’Etat congolais ne manque pas des moyens ou des philanthropes.

Kalume Ben Atar 

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