La République démocratique du Congo a commémoré, ce vendredi 2 août 2024, la journée des victimes du génocide congolais dans la partie- Est du pays, appelé Genocost. Ce mot « Genocost » est choisi pour désigner un génocide pour des gains économiques.
Pour la commémoration du Genocost 2024, la Première-ministre Judith Suminwa s’est rendue avec une forte délégation dont seize membres de son gouvernement dans la ville de Kisangani, dans la province de Tshopo, où des massacres ont été perpétrées contre des millions des Congolais par le Rwanda et l’Ouganda, il y a de cela plus de deux décennies. Malheureusement, ces massacres continuent jusqu’à ces jours dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« La capitale s’est déplacée à Kisangani dans la province de la Tshopo pour la célébration du Genocost. La PM, Suminwa Judith et 16 de ses membres du gouvernement s’y trouvent pour se souvenir ce vendredi 02 août 2024 aux côtés des Boyomais de nos millions de morts, des survivants et du pillage systématique de nos ressources. Autour du président de la République, nous restons mobilisés. » , a écrit le porte-parole du gouvernement, le ministre Patrick Muyaya Katembwe.
A Kisangani, la cheffe du gouvernement et sa délégation se sont rendues dans le cimetière de Makiso où reposent les victimes de six jours, ayant fait des millions des morts dans la province de la Tshopo.
Dans son discours tenu à Kisangani, la cheffe du gouvernement, Judith Suminwa a donné un message d’espoir. « Je rassure tous les Congolais et Congolaises que notre résistance et notre résilience viendront à bout de nos agresseurs quoi qu’il en coûte »,
Madame Suminwa a rappelé que cette deuxième commémoration se tient pendant le pays fait face particulièrement au Nord-Kivu, à une agression de l’armée Rwandaise et de ses supplétifs terroristes du M23. « Des massacres sont enregistrés et documentés sur des populations civiles sans défense notamment à Kishishe, Mungunga et dans plusieurs autres localités et qui constituent des graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme à travers les violences sexuelles utilisées délibérément comme arme de guerre. » , a dénoncé de nouveau la cheffe de l’exécutif national.
JOSEPH E. NSEKA
La rédaction