Les délégués syndicaux de Transco tirent la sonnette d’alarme : les conditions sociales des agents se dégradent gravement. Lors d’un point de presse tenu le 12 novembre à Kinshasa, ils ont donné un ultimatum de 7 jours ouvrables au gouvernement pour répondre à leurs revendications sociales et professionnelles.
Faute de réponse, une assemblée générale des travailleurs sera convoquée afin de décider des actions de mobilisation à entreprendre. Les syndicats pointent l’État, propriétaire de l’entreprise, comme entièrement responsable du blocage du dialogue social.
Une crise sociale se profile si aucun geste n’est posé dans le délai imparti.
Retards de Paiement et Subvention Insuffisante
Dans leur communiqué du 12 novembre, l’intersyndicale de Transco a révélé que seuls quatre mois de salaire sur douze ont été versés aux agents alors que l’année 2025 s’achève. Une situation intenable, dénoncent-ils, qui aggrave la précarité du personnel.
Ils pointent aussi le prix plafonné du billet à 500 FC, le qualifiant de « non viable économiquement » sans une subvention suffisante de l’État. Ce tarif empêche la société de couvrir ses coûts d’exploitation et de garantir un service régulier.
Les syndicats appellent à :
– un réexamen urgent du tarif,
– le respect des engagements budgétaires de l’État,
– et la prise en charge des agents non rémunérés.
Sans réponses concrètes dans les 7 jours, ils menacent de passer à l’action.
Tasambu


