Une fille a vu ses images intimes publiées sur les réseaux sociaux après une embrouille avec son amant. La victime aurait revendiqué la somme d’argent lui remise par ce dernier après avoir, tous les deux, entretenu des rapports intimes pendant des longues heures. Dans un audio partagé et repris en boucle sur la toile, la fille reproche à son partenaire sexuel de lui avoir donné la modique somme de 15.000CDF, en contre partie des services sexuels qu’elle lui a offert.
Énervé de s’être fait remonter les bretelles par sa partenaire de sexe, l’homme (dont on ignore l’identité) a, en représailles, partagé sans vergogne les nudes de la jeune fille sur les réseaux sociaux, en attachant le message vocal de sa victime. Une relation amoureuse sérieuse ou un simple coup d’une soirée mal tournée, quoi que l’on dise, ce quidam a posé un acte répréhensible constituant une violence numérique. De surcroît, il a sapé l’image de la femme en ce mois lui dédié.
Alors qu’une ordonnance-loi sur le numérique a été publié en 2023, en vue d’assainir l’espace numérique en traquant tous les auteurs des dérapages sur les réseaux sociaux et d’autres plateformes numériques. Aujourd’hui, ladite loi semble souffrir d’application. Les violences en ligne notamment le harcèlement sexuel en ligne ou encore le sextape battent leur plein. Le problème au Congo n’est pas l’absence des lois, mais leur non application.
Signalons que la publication des images intimes d’une personne sur l’internet sans son consentement constitue bel et bien une violence sexuelle qui porte atteinte à la dignité et l’honneur de la victime. Au regard de cette affaire, les associations féministes et celles luttant contre les violences numériques devraient se saisir du dossier pour mettre la main sur ce quidam a sali l’image de la femme congolaise.
V.T
