Les victimes de violences domestiques et de discriminations basées sur le genre seront désormais protégées par une nouvelle loi.
Récemment, le Sénat a déclaré recevable la proposition de loi du sénateur Modeste BahatiLukwebo, visant à assurer une protection intégrale des femmes et des victimes de violences domestiques et de discriminations de genre.
Le texte a été transmis à la Commission mixte socioculturelle et à la Commission politique, administrative et juridique (PAJ), qui dispose d’un délai de cinq jours pour procéder à un examen approfondi, comme l’a annoncé le président du bureau, Jean-Michel SamaLukonde.
Selon son initiateur, le sénateur Modeste BahatiLukwebo, cette proposition de loi vise principalement à prévenir, dénoncer et sanctionner fermement les violences et les discriminations liées au genre.
Dans le but de garantir l’égalité des chances en combattant les discriminations sociales et politiques, cette proposition de loi recommande la création d’un Observatoire national de la violence domestique (ONVD). Celui-ci aura pour mission de mettre en place une procédure judiciaire rapide et gratuite pour les victimes.
La proposition de loi interdit strictement toute médiation dans les cas de violence grave, afin de décourager les récidivistes, et ordonne une rééducation obligatoire pour les auteurs de violences.
Il est important de souligner que cette proposition de loi arrive à un moment crucial, alors que la violence domestique et les violences basées sur le genre continuent d’augmenter.
Durant la pandémie de COVID-19, il a été mis en lumière que de nombreuses femmes ont été victimes de violences domestiques. La violence conjugale reste un véritable fléau souvent passé sous silence, laissant plusieurs victimes avec des séquelles physiques, psychologiques et mentales.
La promulgation de cette loi permettra aux victimes de bénéficier d’un cadre juridique pour saisir la justice et exiger réparation.
Tasambu