Cette fois-ci c’est la fermeture définitive du bureau de la Mission onusienne au Sud-Kivu en République démocratique du Congo. La cérémonie des adieux a eu lieu, ce mardi 25 juin 2024 à Bukavu (chef-lieu de cette province), en présence de la Première ministre Judith Suminwa, et une délégation de quatre ministre dont le VPM de l’Intérieur, du gouverneur de la province, de la cheffe de la Monusco, Bintou Keita et plusieurs autres autorités tant civiles que militaires.
Face aux problèmes dont souffrent les fils et filles du Sud-Kivu, la cheffe du gouvernement, rappelant son statut de femme et mère, a promis de leur apporter des solutions.
Dans une province frappée par les incendies et d’autres catastrophes en récurrence, Judith Suminwa a lié l’acte à la parole en posant un premier geste d’assistance aux victimes du dernier incendie au quartier Nyamugo. Elle a rassuré cette population de solutionner les problèmes liés à l’insécurité, déficit d’infrastructures routières et scolaire.
Pour sa part, la cheffe de la Monusco a déclaré qu’avec le départ de la Mission du Sud-Kivu, le gouvernement assume pleinement ses fonctions régaliennes, notamment en matière de protection des civils et de restauration de son autorité.
Selon la Représentante du secrétaire général de l’Onu, malgré le départ de la Monusco, les Nations unies à travers ses agences ses agences, fonds et programmes vont continuer à oeuvrer en faveur de la population congolaise.
Aussi, faut-il marteler que cette mission qui existe depuis plus de vingt ans en Rdc, va continuer d’appuyer les FARDC dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri menacés par les groupes armés étrangers. Au Sud-Kivu, la Monusco a transféré un héliport et une base à l’armée congolaise.
Joseph E. Nseka