Salubrité publique à Kinshasa Quand le président de la République s’en mêle !

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La question de la salubrité dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, a suscité l’attention du président de la République, Félix Tshisekedi.

Lors du Conseil des ministres du vendredi 25 juillet 2025, il a exprimé sa volonté de voir cette ville, miroir du pays, refléter l’ordre, la propreté et le sens de la responsabilité collective.

Le chef de l’État a rappelé avoir personnellement lancé, le 19 octobre 2020, le Programme Kinshasa Bopeto (Kin-Bopeto), un projet ambitieux d’assainissement de la ville. Ce programme, au-delà de son cadre local, devait inspirer toutes les autres villes de la République.

« Cependant, il est évident que les défis à relever dans le domaine de la salubrité demeurent immenses », a indiqué le compte rendu des ministres.

Selon Félix Tshisekedi, l’amélioration du cadre de vie à Kinshasa est une priorité qui nécessite un engagement constant afin de transformer cette capitale en une ville propre, vivable et digne du prestige de la RDC.

Conscient de l’importance d’un environnement sain pour la santé, il a appelé à la mobilisation de tous, soulignant que la lutte pour un cadre de vie propre ne peut pas être l’apanage du seul gouvernement.

Pour le chef de l’État, le gouvernement provincial de Kinshasa, en collaboration avec le ministre délégué près le ministre de l’Urbanisme et Habitat» en charge de la politique de la ville, sous la coordination du vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, doit prendre immédiatement certaines mesures.

Il s’agit, notamment, de responsabiliser chaque niveau de gouvernance locale, du bourgmestre au chef d’avenue, pour faire respecter la discipline de propreté dans chaque entité de la ville. Il est également essentiel de redynamiser la brigade de salubrité, en la dotant des moyens humains, matériels et juridiques nécessaires, y compris des mesures de coercition, afin de faire respecter les normes d’hygiène et de promouvoir une culture de propreté parmi les citoyens.

Enfin, une réflexion doit être lancée sur la création d’une unité spécialisée (ou société) dont la mission principale sera de débarrasser les avenues de Kinshasa des véhicules abandonnés et des épaves qui y sont stationnées inutilement.

« Un rapport circonstancié sur cette réflexion, assorti de propositions concrètes, devra être présenté au Conseil des ministres dans un délai de sept (07) jours par le ministre délégué près le ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la politique de la ville, pour évaluation et mise en œuvre progressive », peut-on lire dans le compte rendu.

TS

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