La tension reste vive dans le groupement de Kihondo, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), où des villages comme Rusinga, Buuma, Kauma et Mwingiya ont été ravagés récemment. Plusieurs habitations y ont été réduites en cendres, et des civils ont perdu la vie dans des attaques que l’armée congolaise attribue aux rebelles du M23, en coalition avec l’AFC, appuyés par le Rwanda.
Dans un communiqué publié lundi 13 octobre, la 3e zone de défense des FARDC parle d’actes délibérés commis le 7 octobre, notamment des maisons incendiées, des familles endeuillées, et des violations flagrantes du droit international.
Le major Nestor Mavudisa, porte-parole militaire, qualifie ces violences de « crimes de guerre », mais aussi de crimes contre l’humanité. Selon lui, ces événements ne sont pas des bavures isolées, mais bien une stratégie de terreur.
Malgré les pourparlers de paix menés entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles sous l’égide du Qatar ou encore ceux entre Kinshasa et Kigali à Washington, les hostilités se poursuivent dans la partie-Est de la République démocratique du Congo. L’armée appelle à la retenue, mais les attaques ne cessent de se multiplier, rendant incertain l’avenir du processus de paix.
José Mutumbula