ROUTE: Kinshasa aux prises avec les embouteillages monstres…Jusqu’à quand?

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Jusqu’à quand les Kinoises et Kinois doivent continuer à subir les embouteillages sur presque toutes les grandes artères de la ville? Cette question semble ne pas avoir de réponse puisque toutes les solutions essayées par les autorités de la ville et celles de la Police paraissent inefficaces ou peut être inadaptées.

Quand on a un rendez-vous pour une distance qui doit durer normalement 30 minutes, hâtez d’attraper le bus 2 heures du temps avant pour ne pas se mordre le doigt. Les embouteillages sont inévitables à des heures de pointe à savoir: de 6h30 à 11h et de 16h30 à 20h.

Certaines personnes, comme souvent celles habitant le district de Tshangu, ont déjà compris le jeu: il faut faire les pieds, histoire de raccourcir le trajet et de réduire un peu le cholestérol (c’est bien pour la santé, disent les médecins). Pour ne pas se fatiguer lors des marches (fameuse ligne 11), il faut se mettre en groupe même avec des inconnus, afin de se sentir beaucoup plus motivé chemin faisant. Mais, c’est un challenge que tout le monde ne saura s’y lancer, il faut être en pleine forme pour y arriver.

Il faut signaler que ce n’est pas par plaisir que certains Kinois effectuent des longues distances à pieds. Notons que les embouteillages constituent la raison majeure de la fluctuation des prix des courses. Les prix peuvent doubler voire tripler, tout dépend de la gravité de l’embouteillage. Quoi faire, quand on n’a pas assez des sous pour payer le transport.

Plusieurs causes des embouteillages sont avancées. Mais, ce qui est sûr Kinshasa souffre d’un manque criant des routes secondaires. Les quelques voies de communication existantes n’arrivent pas à contenir des milliers des motos et véhicules. Certaines routes sont en état de délabrement et sont moins fréquentées. En outre, on ne peut pas oublier le non respect du code de la route, plutôt l’ignorance de celui-ci par les conducteurs des véhicules dont la plupart sont guidés par les effets de l’alcool frelaté en petit sachet appelé « Kizomba ». Les dérapages de quelques agents de la PCR sont aussi une des causes à signaler.

Aux autorités urbaines ainsi que celles de la Police, de se pencher sur la question pour libérer la population kinoise de ce calvaire qui dure depuis plus de deux décennies. Il faut au-delà de construction des nouvelles routes, appliquer des mesures drastiques pour rendre fluide la circulation dans la capitale.
Joseno Nseka

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