Repression violente de la marche anti-Monusco: Félix Tshisekedi Tshilombo très remonté contre les forces de l’ordre

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Au sujet de la tragédie et des violences qui ont endeuillé les familles à Goma, dans la province du Nord-Kivu, le président de la République, Félix Tshisekedi a exprimé, ce vendredi 1 septembre 2023, sa colère et son effroi devant le conseil des ministres.

C’est une sidération pour le chef de l’État ainsi que pour toute la nation de perdre une quarantaine de ses citoyens des suites de l’intervention musclée des forces de l’ordre lors d’une manifestation exigeant le départ de la Monusco.

Le chef de l’Etat est très en colère et refuse de fermer les yeux face à ce drame, qui pourrait être evité. Il a fait remarquer que « ces événements sont incompatibles à la vie, à la démocratie et à la mission des forces armées ». Il a martelé sur le fait que ce drame « ne peut et ne demeurera pas impuni ».

Le président Tshisekedi a vivement appelé la justice à établir les responsabilités de ce drame, afin que les auteurs soient punis. Il estime que les efforts des forces de l’ordre doivent être davantage centrés sur la prévention et le dialogue avec les populations qu’elles sont censées protéger.

Mise en contribution pour établir les responsabilités de ce drame et en punir les auteurs, la justice a déjà démarré sa machine. Ce Vendredi 1er septembre, le Tribunal militaire de Goma a ouvert le procès des présumés instigateurs de ces violences.

Bertrand Sadila/stagiaire

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