Le monde célèbre le 19 août de chaque année, la Journée mondiale de la photographie. A l’occasion, quelques photographes, qui ont fait de cet art un métier, se sont exprimés à Vraie Thématique, ce samedi 19 août 2023.
A Kinshasa, de nombreuses personnes ont fait de la photographie leur gagne-pain. ils sont presque partout dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ils sont appelés communément « Shooteurs », présents dans les lieux attractifs ou fortes affluences pour chercher des clients. Mais, ce métier semble être submergé par beaucoup de photographes amateurs que des professionnels.
Avec les avancées, technologiques, la photographie exercée comme un métier perdre un peu sa valeur et tend à disparaitre petit à petit. Des nombreuses personnes recourent actuellement aux téléphones smartphones pour se photographier voire traiter les images à l’aide des applications existentes. C’est un moyen pour des nombreux photographes amateurs de se donner du plaisir en immortalisant les moments essentiels de leur vie.
À la Gare centrale de Kinshasa, un des lieux attractif les plus attractifs de la capitale, Erick Nsimba, photographe au nom d’Éric Ntimba s’est exprimé sur la photographie: « Faire de la photographie est un métier à part entière et on est photographe professionnel quand on vit de ce travail ».
La photographie peut aider ceux qui l’exercent à subvenir aux besoins de leurs familles. C’est le cas de Vincent Tshibangu, photographe depuis 17ans: « je fais ce travail de photographe, il ya de cela 17 ans Grâce à ce travail, je nourris, je scolarise mes enfants et prends en charge ma famille. Mais, c’est un travail qui n’est pas valorisé comme ailleurs. Dans notre pays, ceux qui en bénéficient, sont ceux qui travaillent en partenariat ou dans les cabinets », a-t-il fait comprendre.
Il faut souligner que la photo aide à garder les souvenirs (tristes comme joyeux) et est beaucoup appréciée par les femmes que les hommes, c’est ce que soutient Gloria Wawa, cliente de Vincent Tshibangu. « Nous sommes tous d’accord que les photos laissent les souvenirs et des archives. Elles font partie de l’art et sont beaucoup plus utilisées par les femmes, selon mon constat. les garçons ne font pas trop des photos que les filles », a-t-elle dit.
La photographie, un métier intemporel qui devient de plus en plus ouvert à tous. Mais, il y a toujours moyen de distinguer la touche d’un amateur à celle d’un professionnel. Sur ce point, elle n’est plus un simple métier, mais tout un art qui impose un certain nombre de pré-requis à celui qui la pratique. D’ailleurs on s’en souvient de la compétition en photographie lors des neuvièmes jeux de la Francophonie à Kinshasa.
Bertrand Sadila et Joseno Nseka
