Relèvement de l’agriculture en Rdc: l’ODEP déplore le budget alloué à ce secteur

0
80

Relèvement de l’agriculture en Rdc: l’ODEP déplore le budget alloué à ce secteur

Photo d’une plantation tirée sur Facebook


L’Observatoire des dépenses publiques, ODP a rendu public une étude réalisée sur le secteur agricole en Republique démocratique du Congo. Mais, la désolation est le mot qu’il faut attribuer au constat fait par cette structure. Le contenu de leurs recherches est simple : le secteur agricole est relégué au second plan, il est le moins favorisé, cependant cela entraîne comme conséquence  » crise chronique qui s’est traduite par l’insuffisance de la production alimentaire, l’insuffisance de l’approvisionnement industriel d’origine agricole et la chute de la production agricole exportée« .

Florimond Muteba, cadre de cette structure soutient que l’agriculture est l’un des piliers du développement du pays. De ce fait l’agriculture doit devenir la priorité des priorités. « Il n’y a pas un secteur qui peut permettre la diversification de notre économie et créer plusieurs emplois tel que le secteur agricole. Les Etats-Unis l’ont compris; au-delà d’être une puissance nucléaire, elle est également la première puissance agricole mondiale. Pourquoi la RDC ne priorise pas ce secteur ? « , a martelé Florimond Muteba.

Il par la même occasion décrié le faible budget alloué à la production agricole intern, tout en épinglant le problème des « détournements » qui ralentissent l’envol du pays. « Ce qui est détourné par mois en RDC est supérieur à tout le budget qu’on alloue à l’agriculture par année. Par exemple, plus de 60 millions par mois est détourné dans la paie des enseignants, alors que le budget de l’agriculture est de 50 millions par an. Les budgets de l’agriculture, de la défense et de l’éducation doivent être les plus élevés », a-t-il dénoncé.

C’est clair que l’agriculture ne prend pas le devant dans la liste des priorités du gouvernement. Un pays à vocation de nourrir à peu près un quart du monde n’est, lui-même, pas en mesure d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. A cette allure, la RDC risque de demeurer très dépendant de ses voisins, or la « main qui sollicite est toujours en dessous de celle qui donne », dit-on.

Joseno Nseka

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici