Dotée d’un riche sous-sol, notamment l’or, le cobalt, le coltan, cuivre, l’argent, l’uranium etc, la République démocratique du Congo veut passer à la valorisation de ses ressources naturelles. Dans ce cadre, le Conseil congolais de la Batterie (CCB) a effectué, lundi 4 mars dernier, une séance de travail avec le ministre de l’Industrie, Julien Paluku. Cette activité avait pour but de faire la présentation sommaire de l’étude de positionnement de la RDC dans la chaîne de valeur mondiale des batteries, des énergies propres et véhicules électriques.
Selon la communication du ministre Julien Paluku, le coût de l’investissement pour la fabrication des batteries, véhicules électriques et énergies propres, est estimé à 5 milliards de dollars. « Une ZES (zone économique spéciale) de 1000Ha à aménager, plus de 350MW à produire, raffineries et autres industries à développer, une centaine e Km des routes et des voies ferrées à réhabiliter et/ou à construire. », a renchéri le ministre de l’industrie.
Il faut signaler que la Rdc étant dotée en abondance des matières premières dont les cobalt, lithium, nickel utilisés dans la fabrication des véhicules électriques, batteries, etc, attire de plus en plus l’attention des investisseurs sur ce grand marché mondial. En plus de cela, le coût de l’investissement dans ce secteur en – estimé à 5 milliards de dollars- se révèle très bas comparativement aux USA, en Chine ou en Pologne.
Joseph E. NSEKA
