La République Démocratique du Congo traverse une crise d’une ampleur inédite. À Bukavu et Goma, les conflits armés ont entraîné des déplacements massifs, une insécurité généralisée, et une profonde détresse économique.
Les femmes, pilier des familles et des communautés, sont parmi les plus touchées. La libération massive de prisonniers à Bukavu, suite à la fuite des forces de l’ordre, a semé la panique. Armés, plusieurs ex-détenus sèment la terreur : vols à main armée, assassinats ciblés, exécutions sommaires et viols des femmes et jeunes filles. Un climat de peur persistant mine la stabilité des communautés.
A ces maux, s’ajoute la fermeture des banques paralysant l’économie locale. Les femmes, actrices majeures du secteur informel, perdent leurs moyens de subsistance. Les familles sombrent davantage dans la pauvreté, aggravée par l’inflation et l’arrêt d’activités génératrices de revenus.
Des milliers de déplacés internes, principalement des femmes et des enfants, vivent dans des conditions déplorables. Sans eau potable, sans soins, sans éducation, ils sont exposés à des maladies telles que la Mpox, le paludisme ou encore la malnutrition infantile.
les cas de justice populaire se propage. Accusés de sorcellerie ou de vol, des individus sont lynchés publiquement. Cette spirale de violence renforce la méfiance et détruit le tissu social.
Des actions concrètes sont attendues :
.Création de fonds d’urgence humanitaire ;
.Distribution de nourriture et d’aide médicale ;
.Programmes de soutien psychologique pour femmes et enfants traumatisés.
Les femmes congolaises, malgré les épreuves, restent debout. Mais leur résilience a des limites. Il est temps d’agir collectivement pour prévenir une catastrophe humanitaire majeure et restaurer la dignité des victimes.
CP
